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POUR DÉGAGER LA STRATéGIE DES ONG AFRICAINES SUR LA CRISE MIGRATOIRE : La société civile africaine en conclave à Alger du 19 au 21 novembre

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Les responsables et membres des associations de la société civile, à travers l’ensemble du continent africain se sont donnés rendez-vous, à Alger, dès lundi prochain, pour examiner et se concerter, durant trois jours, sur la principale thématique retenue pour cette Conférence africaine, à savoir «engager l’Afrique face à la crise migratoire.» Durant trois jours, plus de 300 participants, échangeront, se concerteront et analyseront les causes à l’origine de ce phénomène, en vue de dégager les solutions à promouvoir par les africains et les voies qu’ils devront emprunter, permettant une dynamique intra-africaine, pour le traitement de ce phénomène. La 2ème conférence internationale des ONGs africaines, membres de l’ECOSOc-ONU (CIOAME 2018) consacrée à la crise migratoire qu’abritera durant trois jours, Alger, dès lundi prochain, vise, selon le président de l’Association nationale d’échange entre les jeunes (ANEJ) Ali Sahel, président du Comité d’organisation de cet évènement africain, plusieurs objectifs, notamment « définir une stratégie commune face à la crise migratoire » et «déterminer les rôles et les responsabilités de chacun des acteurs ». Ceci en vue, selon Ali Sahel, de « faire entendre la voix de l’Afrique, dans ses composantes économique, politique, et sociale » en prévision de deux rendez- vous importants, à savoir celui du Forum mondial sur la migration et le développement et la Conférence internationale sur la migration 2018 (CIM2018) qu’organisent les Nations unies, décembre prochain, au Maroc. Animant, hier, une conférence de presse conjointement avec le représentant des étudiants africains, en Algérie, Arestide, le président du Comité d’organisation de la 2ème CIOAME-ONU2018, a annoncé la participation de plus de 300 personnes, venues de plus de 30 pays africains, représentants des ONG africaines de l’ECOSOC, des membres de la communauté universitaire, académique et scientifique, des émissaires des institutions gouvernementales, et les organisations régionales et internationales, des opérateurs économiques publics et privés pour ne citer qu’eux. Aussi, le grand public, a-t-on appris, pourra suivre en ligne, les travaux de cet évènement africain qu’abrite Alger, dès lundi prochain, notamment à travers « divers médias et canaux de communication » selon les organisateurs. Et pour passer en revue et approfondir la réflexion sur l’ensemble des volets et questions liées à la crise migratoire, les travaux de la Conférence seront rythmés par des séances plénières et des panels de communication et aussi des ateliers, répartis en trois axes. Il s’agit, en effet, de l’axe relatif à « la migration et développement en Afrique », « de la lutte contre la pauvreté et autonomisation des jeunes et femmes en Afrique » et enfin « l’industrialisation inclusive et transformation structurelle de l’économie africaine». Le phénomène qui a pris des ampleurs alarmantes, enregistrant depuis ses dernières années, un nombre élevés de morts, sur des routes désertiques d’Afrique de l’Ouest, notamment, avant même d’arriver, aux frontières de certains pays d’Afrique du Nord, dont l’Algérie, a connu également, un nombre élevé de femmes et d’enfants, empruntant les chemins vers une mort et une disparition certaines sur leurs traversées périlleuses qui, en fin de compte, ne profitent qu’aux passeurs en connexion avec tout genre de trafic et par conséquent, les réseaux terroristes. Un des volets qui va être abordé lors du conclave des membres de la société civile africaine, notamment à travers les experts du Centre africain d’étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT). Durant ces trois jours, les participants auront fait le tour de table des questions liées à ce phénomène, celles ayant trait à ses causes et ses conséquences, en vue de dégager « une stratégie commune » pour relever les défis qui s’imposent, pour venir à bout, notamment en matière de développement durable et l’amélioration des conditions de vie des jeunes africains, notamment des pays pauvres, outre la promotion des approches visant à endiguer les foyers de tensions, de violences et de crises, situations balayant d’un revers toutes perspectives de développement. La conférence sera sanctionnée, ont fait savoir, hier, les organisateurs, par une série de recommandations et une Déclaration d’Alger. Les documents seront remis à l’ONU, à l’occasion de sa Conférence internationale sur la migration, décembre prochain.
Karima Bennour

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