L’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, Staffan de Mistura, devait effectuer, hier mercredi, une visite en Afrique du Sud pour prendre part à des réunions sur la question sahraouie, ont annoncé les Nations unies. Staffan de Mistura « est en route pour l’Afrique du Sud, à l’invitation du Gouvernement, pour prendre part à des réunions, avec de hauts fonctionnaires sud-africains », a déclaré mardi le porte-parole du secrétaire général, Stéphane Dujarric, lors de son point de presse quotidien. Il faut indiquer dans ce cadre que malgré toutes les manœuvres dilatoires du Maroc pour faire obstruction à la mission de De Mistura, la question sahraouie continue de susciter l’intérêt de la communauté internationale. La rencontre d’hier en Afrique devait permettre de définir les aspects juridiques permettant de booster l’action de la Minurso et celle de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU Les discussions ont tourné autour « de la question du Sahara occidental », a précisé Stéphane Dujarric. Pour rappel, et à l’issue de l’adoption par le Conseil de sécurité d’une résolution qui proroge jusqu’au 31 octobre 2024 le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), le représentant permanent de l’Afrique du Sud auprès de l’ONU, Marthinus van Schalkwyk, avait réaffirmé le soutien de son pays aux efforts de Staffan de Mistura pour parvenir à une solution politique « juste, durable et mutuellement acceptable », prévoyant l’autodétermination du peuple sahraoui. L’action de l’Afrique du Sud pour la défense et le soutien des causes justes s’est manifestée avec la saisine de la Cour internationale de justice contre l’entité sioniste pour les crimes de guerre et contre l’humanité commis dans la bande de Ghaza. Le dossier du Sahara occidental qui relève du droit international et qui est appuyé par les résolutions adoptées par la communauté internationale continue de mobiliser des soutiens à travers le monde libre malgré les tentatives marocaines de saborder le processus de décolonisation envisagé dans le cadre du référendum sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
S. B.