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PEU DE MONDE À LA MARCHE DU « 5 OCTOBRE » : La majorité acquise au projet de la nouvelle Algérie

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Bien loin des premiers vendredis de 2019, au plus fort des manifestations populaires du Hirak au cours desquelles les Algériens étaient sortis par millions dans les rues et villes du pays pour réclamer l’annulation du cinquième mandat de Bouteflika et la remise de l’Algérie sur les rails de l’État de droits et de Justice sociale, une manifestation de citoyens, improvisée hier à Alger-centre, à l’occasion du 5 octobre, n’avait drainé que peu de monde. La même tendance de mobilisation a été observée le même jour, à Paris, où l’action s’apparente à une manœuvre de plus pour faire pression sur l’Algérie. Plus qu’elle ne vise, en tout cas, l’intérêt du pays, à voir les nombreuses campagnes de dénigrement et d’intox dont elle a été l’objet, depuis surtout l’élection du 12 décembre couronnée par l’élection du président Tebboune.
En effet, profitant de la journée qui a marqué le premier soulèvement populaire depuis l’Indépendance, le 5 octobre 1988, des citoyens sont sortis hier, et battu le pavé de la rue Didouche Mourad, donnant sur la Place Maurice Audin et débouchant sur la Grande-poste. C’est-à-dire, sur le long de l’itinéraire qui accueillait les marches de vendredi dans la capitale. Cette action de protestation a été observée sous un dispositif de sécurité mis en place par la DGSN, comme on pouvait le constater à travers des vidéos en libre circulation sur les réseaux sociaux.
Au-delà d’une manif à laquelle les Algériens n’ont pas répondu, elle sent une manipulation de la part de ceux qui, parmi les ennemis de la stabilité du pays, n’ont pas encore digéré le fait que l’Algérie a été arrachée des mains de la bande, grâce aussi bien à la vigilance populaire incarnée par le Hirak authentique que la mobilisation de l’institution militaire qui a, tout au long des marches populaires, a réussi le pari de protéger les manifestants et sauvegarder les institutions de l’État du piège qui leur était tendu. Autre indicateur sur le peu de mobilisation dont souffrait cette manifestation et lequel ne trompe pas et renseigne encore sur l’état d’esprit de la majorité des Algériens, le fait que l’Algérie, sous la conduite du locataire d’El Mouradia, est sur la voie d’un projet que celui de tourner la page du passé et d’aborder la nouvelle Algérie avec responsabilité, sérénité et amour de la patrie. En un mot comme en plusieurs, les Algériens dans leur majorité sont acquis au projet de la nouvelle Algérie, dont le pays s’apprête à organiser un référendum populaire consacrant dans le texte fondateur de l’État les assises d’un État de droits et de justice, dans lequel tous les citoyens se reconnaitront.
Farouk Bellili

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