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Passage à niveau non protégé : Les écoliers d’Ahnif (Bouira) en danger

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Des centaines d’élèves scolarisés dans les deux établissements scolaires du chef-lieu de la commune d’Ahnif, à une cinquantaine de kilomètres à l’Est de Bouira dans la daïra de l’ex-Maillot actuellement M’chedallah, sont exposés tout au long de l’année scolaire à un danger imminent en traversant plusieurs fois par jour un passage à niveau non gardé. Les élèves en question sont contraints de traverser ce passage à niveau qui traverse le chef-lieu communal pour rejoindre leurs établissements respectifs, un CEM et une école primaire. Cette situation dure depuis des années au vu et au su de tous, sans que personne n’ose bouger le petit doigt pour trouver une solution à ce danger qui guette en permanence des centaines d’écoliers, mais aussi des citoyens de la région. Ce problème a été, plusieurs fois soulevé par les citoyens et les autorités locales, malheureusement aucune suite favorable n’a été donnée à ce jour et le danger demeure en l’état. Selon quelques responsables locaux, une ancienne passerelle, qui a besoin de surcroît de quelques travaux de réparation, devait être installée il y a quelques années, mais comme il lui manque des pièces entières son installation a été renvoyée aux calendes grecques. Nos interlocuteurs indiquent que les responsables de la wilaya ont été avisé, de ce problème et des promesses ont été faites afin de prendre en charge ce problème, mais en vain. L’ex-wali de Bouira avait, lors d’une visite de travail dans la région promis, selon des responsables municipaux, la réalisation d’une passerelle en bonne et due forme et mettre un terme à ce danger. En attendant donc la mise en œuvre de ce projet, des centaines d’élèves en bas âge, mais aussi des milliers de citoyens qui sont contraints de traverser ce passage à niveau plusieurs fois par jour, continuent de courir un danger de mort. Un appel de détresse est donc lancé à l’égard de ceux censés veiller sur la sécurité des citoyens pour agir sans délais afin de mettre un terme à cette situation.
Omar Soualah

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