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Pas de temps à perdre

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Fer de lance du programme économique du président de la République, la reprise en main de l’exploitation des ressources minières du pays, axe important dans sa nouvelle politique énergétique, continue à faire parler. D’abord en tout ce qui que ce secteur constitue comme levier pour la diversification de notre économie qui, en l’espèce, repose de moins en moins sur la rente pétrolière. Ainsi, le triptyque mégaprojet des mines, de minerais de fer à Gara Djebilet, du zinc et plomb à Oued Amizour et des phosphates à Bled El Hadba sont sur les rails au demeurant. A ce stade, le pari est tenu en attendant la cueillette des fruits sur le terrain. C’est-à-dire la mise en service des outils de production. Ça doit se faire maintenant, car ces mégaprojets revêtent une dimension stratégique avec comme  retombées économiques et sociales d’importance. On s’en est aperçu, dimanche en Conseil des ministres, comment président de la République, a insisté sur ce dossier qu’il n’a cessé de feuilleter, de suivre et d’examiner au fil des réunions avec le Gouvernement. A cette occasion, il  a mis l’accent sur la nécessité de « mettre la vitesse maximale, jusqu’à l’entrée en service », des mégaprojets en question. Aussi, a-t-il enjoint à l’Exécutif de « respecter tout ce qui a été décidé au préalable ». Pas que, le chef de l’Etat ne semble rien laisser échapper à ses yeux allant, par exemple, jusqu’à ordonner de « choisir les sites appropriés pour les unités d’épuration et de traitement, tout en les rapprochant des points d’eau, des sources d’énergie et des voies ferrées. » Dès lors, il n’y a plus de place à la procrastination pour le Gouvernement, à fortiori que le pays a connu sa « rentrée » à tous les niveaux. Mais dont l’économie occupe une place de choix dans le deuxième mandat que vient d’entamer le président de la République. Autrement dit, en dépend, le statut d’économie « émergente » à l’horizon 2026-2027 qui repose sur un PIB à 400 milliards de dollars et une croissance autour de 4%. Aujourd’hui troisième économie en Afrique, l’Algérie a l’ambition de défendre sa position et même atteindre la tête du classement. En dépend aussi, et en partie, quelque 450.000 postes d’emplois à créer. C’est sans compter, par ricochet, la réalisation de deux millions de logements durant ce quinquennat présidentiel. En état de cause, en mettant l’accent sur une richesse minière appartenant à l’Algérie et son peuple, le chef de l’Etat en a fait de cette vision son cheval de bataille économique à l’effet de porter vers le haut le développement du pays. Son deuxième mandat est, à fortiori, dédié, par excellence, à l’économie.

Farid Guellil 

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