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• Y a de ça à peine quelques jours je parlais de cet homme de race noire, menotté, emprisonné pendant presque deux heures au plus fort de l’attaque contre Charlie Hebdo. L’homme, employé à l’hyper-casher, a permis de sauver des vies en fournissant à la flicaille des lieux un plan détaillé du magasin, et en leur permettant de mettre la main sur les bonnes clés.

• C’est bien. Tout est bien, qui…
• Il a fallu qu’un collègue à lui, de race blanche s’entend, s’en portasse garant.
• Le délit de faciès a encore de beaux jours devant lui.
• Ça me fait penser à l’histoire de cet Algérien qui a eu un comportement héroïque en tentant d’empêcher l’attaque au hachoir de Paris d’il y a trois jours.
• Ce bon citoyen, voulant bien faire, s’est par la suite présenté chez les flicaillons français pour témoigner, raconter ce qu’il a vu ou fait. • Et alors ?
• Bah, il a fini en garde à vue. Rien que parce qu’il était algérien.
• La chaîne M6 a dénoncé cette grave forfaiture ?
• Wana aâreft…
M. A.

N. B. : « De suspect à héros ? Le deuxième homme placé en garde à vue après l’attaque au hachoir qui a fait deux blessés graves vendredi 25 septembre à Paris, avant d’être mis hors de cause, a eu « un comportement héroïque », a souligné samedi son avocate auprès de l’Agence France-Presse. « Il doit être présenté comme un héros, il a eu un comportement héroïque », a affirmé Me Lucie Simon au sujet de son client, « Youssef » (nom d’emprunt), sorti libre vendredi soir, après avoir passé une dizaine d’heures en garde à vue auprès des enquêteurs antiterroristes. Lancé à la poursuite du principal suspect dans le métro « Youssef était au niveau du boulevard Richard-Lenoir, il entend le cri d’une femme, puis d’un homme et voit quelqu’un partir avec un couteau et qui fait tomber ce couteau à l’entrée de la bouche de métro », raconte-t-elle. « Mon client, qui a fait cela plusieurs fois dans sa vie, se met à lui courir après pour l’arrêter. Il se dit qu’il a dû agresser une femme, sans se douter du caractère terroriste de l’affaire », poursuit-elle. « Il descend en trombe dans le métro, il voit que (le principal suspect) est sur l’autre quai, il crie : Qu’est-ce que t’as fait ? L’assaillant le pointe avec un cutter et rentre dans le métro. Mon client arrête de le poursuivre parce qu’il est menacé », ajoute-t-elle. Une source proche de l’enquête a confirmé à l’Agence France-Presse les grandes lignes de ce récit qui a valu à « Youssef » d’être mis hors de cause vendredi soir. L’homme, âgé de 33 ans, de nationalité algérienne et présent depuis moins de dix ans en France, s’est « ensuite présenté aux policiers pour témoigner ». Il a été placé en garde à vue, « avec une interpellation type affaires de terrorisme : menottes, yeux bandés », ajoute son avocate. Elle estime qu’il n’était d’ailleurs pas « strictement nécessaire » que son client soit placé en garde à vue alors que, d’après elle, les enquêteurs « avaient déjà tous les éléments ». « Ils avaient les vidéos de mon client, qui avait aussi croisé un policier avant d’être interpellé, à qui il avait donné la direction du suspect. » « J’ai cru qu’on allait me traiter comme un héros et on m’a mis derrière les barreaux », a notamment dit cet homme, selon son avocate.

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