L’enfant âgé de 13 ans, mordu le 9 septembre dernier, par un chien enragé dans la localité de Boutefeha sur le littoral d’Arzew, est décédé hier à l’hôpital pédiatrique de Canastel à Oran des suites de ses graves blessures.
Ce dernier qui avait subi de profondes blessures au visage des suites de cette attaque, avait bénéficié d’une intervention de chirurgie plastique au niveau de l’hôpital militaire d’Oran. Rentré à la maison et malgré le traitement antirabique qui lui avait été administré, il a sombré dans un profond coma ce qui a nécessité son transfert à l’unité des soins intensifs de l’hôpital pédiatrique de Canastel. « Il avait des poussées de fièvre et souffrait d‘une prétendue encéphalite, ce qui nous a poussé à l’hospitaliser dans un état comateux. Après une dizaine de jours de lutte contre la mort il a fini par succomber », indique son père. Un médecin pour sa part a affirmé que l’organisme de l’enfant n’a pas résisté à l’attaque du lyssavirus neurotrope (le virus responsable de la rage), qui a paralysé son système nerveux et conduit à sa mort. «Le virus de la rage met en général entre 10 à 50 jours selon le système immunitaire et la localisation de la morsure de la personne touchée pour enfin atteindre le cerveau, dans le cas où cette pathologie n’est pas traitée convenablement avec un traitement anti rabique de 17 jours simultanés. Le père de la victime a l’intention de porter plainte contre ce qu’il signifie de négligence des services communaux qui n’organisent plus de battue ou d’opération de chiens errants. « Cette bête a parcouru près de 10 kilomètres faisant des victimes dans son parcours avant d‘être abattue à Bethioua. Ce n’est pas normal. La capitale des hydrocarbures est devenue un espace où ont proliféré les chiens errants », dira-t-il.
Slimane Ben