La wilaya de Naâma a enregistré une baisse dans le nombre des victimes de piqûres de scorpions, depuis le début de l’année en cours, jusqu’au mois d’août passé en comparaison avec la même période de l’année écoulée, a-t-on appris auprès de la direction locale de la santé et de la population (DSP).
Pas moins de 779 cas de piqûres de scorpions, ayant fait un mort (un enfant âgé de 5 ans), ont été enregistrés du début de l’année au mois d’août passé, alors que les statistiques de la même période de 2019 fait part de 1.087 cas et un décès, selon le service de prévention de la DSP. Les zones reculées et les villages relevant des communes d’Aïn-Sefra, Asla et Tiout, ont enregistré le plus grand nombre de cas durant l’année 2020, alors que les cas ont connu un pic durant le mois de juillet dernier avec 262 cas, puis de 223 cas durant le mois d’août et ce, en raison de la hausse de la température, a révélé la même source. Les procédures de prévention, à savoir la mise en place d’un plan local de collecte et d’acheminement des scorpions vers l’Institut Pasteur pour la fabrication de l’antidote contre l’envenimation scorpionique, l’hygiène de l’environnement, l’éradication des décharges sauvages, le développement de l’éclairage public à travers les quartiers et la multiplication des actions de sensibilisation à travers les médias, ont permis la réduction du danger lié à ce type d’empoisonnement ces dernières années, a-t-on précisé à la DSP.
Dans ce cadre, la DSP, en collaboration avec les différents partenaires comme les bureaux communaux d’hygiène, la protection civile, la direction de l’action sociale, multiplient leurs efforts en organisant des campagnes de sensibilisation et de prévention en vue de réduire le danger de cet insecte venimeux. Les parties concernées par la lutte contre les piqûres de scorpions lancent des appels aux citoyens au cours de leurs différentes campagnes de sensibilisation, notamment la sensibilisation des citoyens de ne pas avoir recours aux moyens inefficaces de traitement et se diriger directement, au plus vite, au plus proche centre de santé en cas de piqûre.
Un stock de 1.400 doses d’antidote a été mis en place dans la wilaya de Naâma, cette année, pour prendre en charge ces cas au niveau des salles de soins et des services hospitaliers et éviter les complications graves pouvant en découler, a-t-onindiqué.
