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MOUTON DE L’AÏD EL ADHA : Les points de vente anarchique poussent comme des champignons

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À moins de trois semaines de la fête religieuse de l’Aïd El Adha, plusieurs points de vente des moutons et des bétails improvisés ont vu le jour, rendant plusieurs endroits de la capitale, Alger, en écurie.

Les espaces abandonnés, les garages et de nombreux locaux commerciaux, se transforment automatiquement, en cette occasion, en points de vente de moutons dans une anarchie totale. Pour cette année, et avec la fermeture de l’abattoir municipale d’Alger, l’abattage archaïque des bêtes devrait connaître une autre dimension, contrairement à l’année précédente…
Plusieurs villes algéroises telles qu’Hussein Dey, El Harrach, Bab El Oued, El Madania, Ouled Fayette et autres quartiers populaires, se retrouvent chaque année complètement envahis par les moutons et les bottes de foin, entravant la circulation des piétons et des véhicules, tandis que les commerçants saisonniers de l’informel et les revendeurs de bétails se transforment en mode maquignons. Pour eux, c’est l’occasion à ne pas rater pour faire de l’oseille. En effet, de nombreux «maouwaline» (maquignons) ont déjà occupé des espaces de vente, ils improvisent des abris pour mouton préfabriqués, étalant soigneusement leurs bottes de foin, et enfin, ils implantent parfois même des plaques, sur lesquelles on peut lire (ici vente de moutons). Les revendeurs proposent leurs bétails, sans pour autant se soucier de l’hygiène des lieux de la vente, ni de la santé des bêtes, et ni de celle du consommateur, non plus. Pire encore, ces envahisseurs exercent cette activité le plus normalement du monde, au vu et au su de tout le monde, même des autorités locales.
Une telle confusion ne semble, cependant, pas déranger ces pseudos maquignons, car en l’absence fulgurante des services concernés qui doivent être chargés de l’opération de contrôle et d’inspection des espaces de ventes des moutons que ce phénomène prenne de l’ampleur. D’ailleurs, ils n’espèrent aucunement, la présence des autorités sur les lieux, car cela pourrait leur créer d’énormes problèmes. En fait, ce qui est certain, l’activité informelle de l’élevage et vente des moutons est synonyme de gain facile au détriment des moyens des consommateurs. Entre autres, ce qu’il faut savoir sur ces point de ventes anarchiques, c’est qu’aucune hygiène n’est garantie aux bestiaux, souvent abandonnés dans les étables improvisées. Les visites sanitaires des services vétérinaires demeurent, aussi, rares ou même encore improbables.
Le reste des points de vente, informels, n’étant même pas recensés, ne font pas partie, malheureusement, de l’organigramme consacré au contrôle sanitaire. Par ailleurs, rares sont les revendeurs qui présentent les documents vétérinaires certifiant la bonne santé de cette bête à sacrifier, ce qui représente une menace pour la santé des consommateurs. Surtout lorsqu’on sait que les petits ruminants ont été touché par une maladie mortelle, en début de l’année courante, rappelle-t-on.
Med Wali

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