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Mort de poissons au barrage de Béni Haroun : mort de poissons, phénomène naturel ou conséquence de la pollution ?

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Les associations d’écologistes, la formation environnementale Nour Béni-Haroun à leur tête, ont tiré à maintes reprises la sonnette d’alarme et ont mis en garde les autorités compétentes aux risques que pourrait engendrer la pollution des eaux du barrage alimentant en eau les six wilayas du Nord-Est algérien. Les pouvoirs publics ont mis en œuvre un ambitieux programme de lutte contre la pollution des eaux de ce lac par l’édification de six stations d’épuration, dont 4 en cours de réalisation et 2 déjà opérationnelles.

Un phénomène naturel, selon les autorités
Dans un communiqué de presse émis par les services de la wilaya de Mila, ce phénomène de mort de poissons au niveau du bassin du barrage de Béni-Haroun n’est point inquiétant. Ils rassurent que lors de la période de reproduction ces poissons d’eau douce migrent vers la surface et les rivages. Le manque d’oxygène dans ces endroits les asphyxie et les tue. Néanmoins, certains estiment que ces poissons sont affectés par la toxicité des engrais qu’utilisent les agriculteurs des champs limitrophes pour la fertilisation. Ces fertilisants auxquels ces êtres aquatiques sont sensibles ont été emportés par les eaux des pluies de ces derniers jours dans la région

Les Step pour protéger les eaux du barrage
Il s’agit de la réalisation de quatre nouvelles stations d’épuration des eaux usées, outre celle de Sidi-Merouane mise en marche en 2009 et d’Oued Athmania, opérationnelle depuis 1996 avec une capacité de 9000 m3 par jour. Pour ce faire, l’ONA de Mila aura prochainement à recruter 200 employés qui occuperont diverses fonctions. Ces nouvelles recrues, selon un responsable de cette structure, auront à assurer le fonctionnement et la mise en marche des Step (stations d’épuration des eaux usées), qui sont presque achevées. Une enveloppe financière de 8 milliards de dinars a été mobilisée pour la réalisation de ces six ouvrages hydrauliques pour protéger les eaux du grand barrage de Béni-Haroun. Les deux Step de Rouached et Amira Arrès sont d’une capacité de traitement quotidienne de 3 450 m3, selon le même responsable. Une autre structure similaire couvrira à Ferdjioua et Aïn Beida Heriche destinée au traitement des eaux usées provenant de cette commune et de celle de Ferdjioua, soit 9.600 m3/jour. La Step d’Oued Endja est destinée à traiter les eaux usées des localités de Redjas, Zeghaïa et Ahmed-Rachedi avec une capacité de traitement de 4.500 m3/ jour. Ces ouvrages qui contribueront à lutter contre les différentes maladies à transmission hydrique, serviront également à l’irrigation de terres agricoles, a-t-il ajouté.

A. Ferkhi

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