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Mohamed Bairi, vice-président du FCE l’a révélé au Courrier d’Algérie : un fonds d’investissement de 10 milliards de dollars, pour bientôt

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En juin de l’année dernière, le FCE a soumis au gouvernement un plan dit d’émergence économique de l’Algérie. L’une des mesures, consignées dans le document, prévoit la demande de création d’un fonds d’investissement doté de 10 milliards de dollars. Cela étant dit, il semblerait que le dossier est gelé, depuis. Un membre du Conseil exécutif de l’organisation patronale a épanché au Courrier d’Algérie que ce projet sera bientôt mis sur pied.

En effet, sollicité en marge de la cérémonie organisée, hier, à l’hôtel El-Aurassi d’Alger, et laquelle était consacrée aux engagements des chefs d’entreprise à se souscrire à l’emprunt obligataire national, Mohamed Bairi, vice-président du FCE à répondu à notre interrogation. En fait, il était question de savoir si l’engagement de souscription à l’emprunt obligataire en soi, émis par les chefs d’entreprise notamment, ne constitue pas un handicap financier immédiat aux projets d’investissement, pour ces emprunteurs, eux-mêmes. Ceci, dans la mesure où si le FCE avait sollicité auprès de l’État la création d’un fonds d’investissement, c’est que, paradoxalement, les hommes d’affaires de la sphère privée nationale auraient besoin de financements à même de lancer leurs projets, rentrant justement dans le cadre du plan d’émergence. Visiblement, il semblerait que le retard pris dans son lancement est dû à la conjoncture économique que traverse le pays, avec, comme conséquences immédiates, le rétrécissement des ressources du trésor de l’État. Et pour cause, dans sa demande, le FCE a émis le vœu que ce fonds soit alimenté depuis le FRR (Fonds de régulation des recettes). Or, ce dernier ne fait que se contracter davantage suivant la tendance baissière des cours pétroliers. Même si le choix de concéder, ou pas, à cette demande n’est pas forcément associable à cet état de fait. Mais, a posteriori, qu’en-est-il de justement du nouveau concernant ce fonds ? En réponse, notre interlocuteur a révélé que le projet en question est toujours de mise, mais qu’il y a eu, cependant, des contraintes d’ordre juridique. «Le fonds est toujours d’actualité. On a été confrontés un problème de textes de loi qui ont été modifiés. Cela étant, je pense que le projet sera incessamment lancé», dira Bairi, fort à ce propos. À en croire donc ces déclarations, force est de relever que le gouvernement a accepté de dégager 10 milliards de dollars, à mobiliser depuis le FRR, à même de «favoriser le développement des entreprises et l’expansion rapide du secteur privé», comme l’a formulé l’organisation patronale dirigée par l’influant Ali Haddad. Quant à la question de l’impact d’une telle opération sur les capacités financières des chefs d’entreprise, ce dirigeant du FCE, non moins P-DG du groupe Ival, estime que le placement obligataire n’est pas contraignant pour les souscripteurs. «Ça n’a rien à voir. L’emprunt obligataire est un placement d’argent, et non pas une donation. Quant au fonds d’investissement, c’est un financement destiné aux opérateurs qui souhaitent participer. C’est un fonds vraiment restreint ouvert aux gens qui désirent participer à son capital social», a tenu à expliquer Bairi.
Farid Guellil

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