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Métiers de la construction, de l’urbanisme et de la ville : 50 000 personnes seront formées

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Une convention de partenariat a été signée entre le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels et celui de l‘Habitat de l’Urbanisme et de la Ville, pour former 50 000 personnes aux métiers du bâtiment. La cérémonie de signature a eu lieu en marge de la journée d’étude sur la formation dans les métiers de la construction, de l’urbanisme et de la ville. Cette formation qui peut être initiale ou continue est destinée, à la fois, aux personnels en poste (cadres et agents), ainsi qu’aux nouveaux candidats ayant quitté les établissements scolaires et intéressés par des formations professionnelles. Il y aura, ainsi, des formations diplômantes et qualifiantes pour les métiers d’études et de conception, allant jusqu’à l’entretien et la maintenance des installations, en passant par la gestion et les équipements des immeubles et des appartements. Les objectifs de ce partenariat consistent essentiellement à répondre aux besoins en formation et maîtrise exprimés par les responsables du secteur de l’Habitat, intégrer les nouveaux métiers et spécialités identifiés les différents intervenants dans ce secteur, sensibiliser et impliquer les entreprises économiques dans le processus de formation et à promouvoir l’attractivité des jeunes vers les métiers du bâtiment porteurs et d’insertion professionnelle. Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune a déclaré, dans ce sens, qu’aujourd’hui « il est impératif d’adapter la formation de manière générale aux besoins de l’économie nationale et par là même à ceux du marché du travail ». Il s’agit là d’une approche moderne adoptée par les pays les plus développés et ayant des économies fortes, a-t-il soutenu. évoquant son secteur, il a lancé que « la réduction du facteur temps et l’amélioration de la qualité atteintes dans d’autres pays – capable de livrer 100 000 logements/an – oblige les entreprises algériennes à s’y adapter » en ajoutant que « le laser et autres logiciels pointus ont remplacé le fil et autres techniques traditionnelles ». Selon lui, la grande majorité des litiges dans ce secteur est née du manque de maîtrise de technicité, d’où l’obligation d’une formation adaptée.
Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels Mohamed Mebarki est revenu lui aussi sur « la nouvelle stratégie du gouvernement visant à mettre la formation professionnelle au service de l’économie nationale ». Il a déclaré qu’à la lumière de ce partenariat la nomenclature nationale des filières de formation professionnelle seront enrichies par de nouvelles filières et spécialités liées à des métiers du secteur de la construction et de l’urbanisme. M. Mebarki a invité le premier responsable du secteur de l’Habitat et ses collaborateurs à renforcer la coopération avec celui de la Formation professionnelle en vue de mettre en place des « centres d’excellence, qui seront des établissements de référence spécialisées dans la formation aux métiers du bâtiment, et ce, à l’exemple de ce qui a été déjà réalisé avec les secteurs de l’Energie et des Technologies de l’Information et de la Communication ». à signaliser, que l’aboutissement de ce partenariat a été le résultat d’un travail d’échange et de concertation au sein d’une commission regroupant des spécialistes et des responsables de structures relevant des deux départements ministériels. Le travail effectué par cette commission a permis, notamment, d’identifier les besoins, de cibler les métiers et de mettre en place les différents types de formation qui y répondent.
Pour rappel, une première convention de partenariat similaire a été signée par les deux départements ministériels en septembre 2013, pour la prise en charge de la formation de 71 000 cadres et agents du secteur du bâtiment et autres jeunes sans emploi, par les établissements de la formation professionnelle. Un partenariat qualifié de « réussite » par les deux ministres, dans la mesure où 31 700 personnes ont obtenu des diplômes, un bon nombre de travailleurs a reçu des qualifications, alors que le reste poursuit encore son cycle de formation.
Lyes Azizi

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