Soixante et un couples issus de milieux défavorisés ont convolé en justes noces durant le week-end dans la wilaya de Ghardaïa, au cours de cérémonies de mariage collectif organisées dans la pure tradition ancestrale de la région. Ces cérémonies se sont déroulée dans un climat festif par le tissu associatif représenté par les associations de quartiers et autres religieuses des localités de Metlili et Guerrara , sous le signe de «la convivialité et solidarité» et entièrement financé par des donateurs et bienfaiteurs. «Cet événement social vise la promotion de l’entente et de la solidarité entre les différentes couches sociales locales», selon les organisateurs à Metlili (45 km au sud de Ghardaïa). «Cette initiative a pour but d’encourager et d’aider les célibataires en situation difficile à se marier et ainsi concrétiser leur espoir de créer des familles et de mieux s’intégrer dans la société», a souligné de son côté un imam de la ville de Guerrara (116 km au Nord Est du chef lieu). Cet événement dédié aux plus modestes est organisé dans la pure tradition de la région de Ghardaïa, qui s’inspire des rituels ancestraux d’entraide et de solidarité instaurés dans les différents Ksour de la wilaya notamment la vallée du M’Zab, Metlili, Guerrara, El Meneaa et Berriane sans oublié Daya Ben Dahoua et Zelfana, a affirmé également un notable de Metlili.
Paris et Bruxelles proposent une journée européenne sans voiture
Les maires de Paris et Bruxelles, Anne Hidalgo et Philippe Close, ont proposé samedi que soit instaurée annuellement à l’échelle européenne une journée sans voiture, une idée soumise à la veille de la tenue de la Journée sans voiture 2018 dans ces deux capitales. «Face à l’urgence climatique et à l’impact sanitaire de la pollution», les deux édiles appellent dans un communiqué à ce que «mille journées sans voiture s’épanouissent à travers l’Europe», et prennent pour modèle les Journées européennes du Patrimoine, dont l’édition 2018 a également lieu ce week-end. La mairie de Paris avait annoncé par ailleurs vendredi que les quatre premiers arrondissements, qui forment une partie du centre de la capitale (îles de la Cité et Saint-Louis, Châtelet, Louvre, Opéra, quartier du Marais…) seraient fermés à la circulation automobile un dimanche par mois à partir du 7 octobre, à l’exception des grands axes qui les traversent.
Moins de 7% des mamans allaitement exclusivement leurs bébé jusqu’à 6 mois
L’allaitement maternel est en «net déclin» en Algérie avec seulement 6,6% de mamans qui alimentent leurs bébé exclusivement avec du lait maternel jusqu’à l’âge de 6 mois, a alerté vendredi le Pr Belkacem Chefi, membre du Comité national de la promotion de l’allaitement maternel. Interrogé en marge de l’ouverture du 8ième congrès international de gynécologie obstétrique de l’EHU d’Oran, qui se tient les 14 et15 septembre en cours, le Pr Chafi a regretté ce recul de l’allaitement maternel, soulignant que les facteurs qui conduisent à l’arrêt de l’allaitement naturel sont multiples. Les accouchements par césarienne paraissent parmi ces raisons, les mamans qui n’allaitent pas dans les premières heures après la naissance du bébé ayant du mal à lui donner le sein, faisant notamment que les nouveaux nés perdent le reflexe de succion après quelques temps, surtout, quand le bébé s’habitue à la facilité et l’abondance du biberon. S’agissant du recours de plus en plus fréquent des gynécologues aux césariennes, le Pr Chafi explique que ce n’est justement pas le recours qui est fréquent, mais plutôt les indications à cette opération qui l’est, en raison de la fragilisation de l’état de santé de la population de manière générale et de la propagation des pathologies (le diabète et l’hypertension notamment), ce qui rend l’accouchement par voie naturelle de moins en moins possible. Le Pr Chafi a mis en avant l’importance du lait de sein, riche en minéraux et en vitamines, ce qui offre, ajoute-t-il, «une immunité suffisante» à l’enfant tout au long de sa vie.
Lutte contre l’envenimation scorpionique : Ouargla abrite fin septembre une rencontre
La wilaya de Ouagla abritera, vers la fin septembre, une rencontre regroupant des experts dans le domaine de la lutte contre l’ envenimation scorpionique, a indiqué le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Cette rencontre, première du genre à laquelle prennent part des universitaires, des chercheurs sur le terrain dans le domaine de l’envenimation scorpionique tend, selon le même communiqué, à mettre en place une stratégie nationale bien ficelée, en vue de limiter les morsures scorpioniques. Le ministère entend créer une unité de production de sérums antivenimeux dans la wilaya d’Ouargla, qui est la 2e unité après celle de l’Institut Pasteur de Dely Ibrahim (Alger) qui produit plus de 50.000 doses par an. Les données du ministère de la Santé indiquent qu’en dépit d’une hausse en nombre de morsures scorpioniques et de la répartition géographique de cet animal, qui est passée de 27 wilaya en 2000 à 39 wilayas en 2017, il n’en demeure pas que le nombre de décès a reculé, grâce aux campagnes de sensibilisation, passant ainsi de 107 décès en 2000, à 58 décès en 2017, dont la majorité se situait dans la tranche d’âge 15-49 ans, soit les catégories actives de la société.
Lancement demain à Alger du Réseau africain des centres antipoison
Le Réseau africain des centres antipoison sera lancé lundi prochain à Alger à l’occasion d’une réunion organisée par le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, indique un communiqué de cette instance. La réunion de lancement dont les travaux s’étaleront sur quatre jours, est placée sous l’égide du bureau de l’OMS pour la région africaine et du ministère de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière, ajoute la même source, précisant qu’elle regroupera les représentants de 11 établissements antipoison ainsi que des unités toxicologiques dans la région Afrique de l’OMS (Algérie, Angola, Ethiopie, Ghana, Kenya, Madagascar, Nigeria,Sénégal, Afrique du Sud, Tanzanie et Zimbabwe). Les travaux de cette réunion permettront aux participants et aux représentants des différents centres antipoison des différents pays présents de partager leurs différentes expériences dans le domaine de la prévention et de la prise en charge des cas d’empoisonnement, explique la même source, ajoutant que la réunion axera ses travaux sur le fonctionnement du Réseau africain des centres antipoison. Au terme des quatre jours de cette réunion, il est attendu l’adoption des termes de référence, le règlement de fonctionnement et aussi le plan du Réseau africain des centres antipoison.