500 affaires de cybercriminalité ont été traitées, à travers le pays, depuis le début de l’année 2023. C’est ce qu’a révélé, hier, le capitaine Farid Deramchia, enquêteur au Centre de prévention et de lutte contre la cybercriminalité relevant de la Gendarmerie nationale. Intervenant à l’émission « L’invité du matin » de la Chaîne 1 de la Radio algérienne, le responsable de la Gendarmerie a mis en garde contre le phénomène galopant de la cybercriminalité. « Ce type de crime est passé de 2 838 affaires en 2021 à
4 600 en 2022 », fait-il parler des chiffres qui démontrent une tendance de hausse inquiétante. Pour ce qui est de la nature des affaires traitées depuis le 1er janvier de l’année courante, Deramchia cite le chantage, les menaces, la diffamation et les atteintes aux libertés individuelles et à la vie privée des personnes par le biais des réseaux sociaux. En outre, il y a eu les délits de diffusion de fake news, le piratage le harcèlement électronique et la fraude
Concernant les atteintes à la vie privée, par exemple, « nous enregistrons entre 65 et 75 % des cas traités », détaille Deramchia qui a évoqué le travail de sensibilisation de la Gendarmerie nationale au profit des citoyens en les encourageant à signaler les atteintes et à déposer plainte en conséquences pour mieux lutter contre ce phénomène. Il a ainsi noté que depuis l’an 2000, ce corps de sécurité a été modernisée et le Département de lutte contre la cybercriminalité a été créé, en plus de la formation d’enquêteurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication et le recours aux instances judiciaires à l’échelle internationale pour arrêter les auteurs dans le cadre des lois relatives à la lutte contre la cybercriminalité.
F. B.