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L’Orchestre symphonique national accueille l’Opéra de Chine

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L’Orchestre symphonique national (Osn), accueillant l’Opéra de Chine, a animé mardi soir à Alger, un concert, gratifiant le public algérois d’un florilège de pièces classiques du patrimoine universel et du terroir des deux pays. Les 70 musiciens de l’Osn en place devant le public nombreux de la grande salle Mustapha Kateb du Théâtre national Mahieddine Bachtarzi (Tna), le premier violon chinois Li Zhe fit son entrée, suivi du maestro Amine Kouider, tenant au bout de sa baguette les secrets d’une soirée prolifique. Célébration, pièce de X-Liang, exaltant le printemps chinois 2015, a été jouée en ouverture, donnant le ton d’un programme consistant, tourné, en partie, vers le patrimoine de la Chine et celui de l’Algérie. S’ensuivra, Dance of Yao People, une musique apaisante du patrimoine chinois, marquée par la douceur des gammes pentatoniques avec des passages mélodiques à trois temps. La voix puissante et travaillée du ténor Jin Zhengjian a ensuite retenti dans la salle, sur un bel élan lyrique, interprétant O Sole Mio du compositeur italien Eduardo Di Capua (1865-1917), arrangé par L.Logiv. Le ténor chinois, très applaudi par le public, a entonné avec brio Nessun Dorma de Giacomo Puccini (1858-1924), avant d’être rejoint par la cantatrice Hongling Liu, soprane de l’Opéra central de Chine et interprété en duo avec elle, la Traviata Brindisi Libiamo de Giuseppe Verdi (1813-1901). Hongling Liu a, pour sa part, promené l’assistance, avec sa voix suave et cristalline, dans une randonnée onirique, faisant montre de toute sa tessiture dont, Aria De Lionora, est la force du destin, du célèbre compositeur italien de la Traviata. La cantatrice de l’Opéra de Chine a brillamment conclu avec I Love You, China, du compositeur Z.Qiufeng, mettant en valeur toute l’étendue de son talent porté par une présence et un charisme imposants. Les instrumentistes, parmi lesquels des musiciens chinois, français, espagnols, syriens, tunisiens et ukrainiens, bien inspirés par la pétulance de leur maestro, ont enchaîné trois pièces algériennes qui ont suscité de l’entrain dans le pu-blic.Ya Rayeh, Taos et El Ghomari, trois styles différents de musique algérienne, ont été savamment interprétés par l’Osn, laissant l’assistance prendre le relais dans une ambiance euphorique. Dernière pièce dans le programme de ce récital, la Symphonie No 7 en La Majeur Opus 92 en quatre mouvements, du grand compositeur allemand Ludwig Van Beethoven (1770-1827), qu’ Amine Kouider a conduit d’une main de maître. Marqué par la présence de Nadia Labidi, ministre de la Culture, Noureddine Bedoui, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yang Guangyu, ambassadeur de la République populaire de Chine et Abdelkader Zoukh, wali d’Alger, le récital a donné du plaisir au public.
Crée en 1992, l’Orchestre symphonique national a été lancé en 1997 sous la direction artistique du maestro Abdelwahab Salim, disparu le 26 novembre 1999. Regroupant actuellement près de quatre-vingt musiciens, l’Osn est dirigé depuis 2001 par Abdelkader Bouazzara.

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