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L’OPEP en cponclave, juin prochain, à Vienne : Le cours du pétrole au rythme des tensions géopolitiques

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Pour Jasper Lawler, analyste pour London Capital Group, la progression des cours est «impressionnante » déclarait-il, jeudi dernier, d’autant que de récents rapports ont fait état d’une hausse des exportations américaines et d’un futur ralentissement de la demande, deux facteurs qui devraient peser sur les prix. Enregistrant une hausse soutenue, qui semble s’inscrire dans la durée, réagissant aux inquiétudes qui pèsent sur la production iranienne et vénézuélienne, des experts indiquent que cette hausse des cours pourrait devenir un problème essentiellement pour les économies développées.
Engagé, depuis fin 2016, et jusqu’à fin 2018, dans un accord de limitation de sa production aux côtés de dix autres producteurs, dont la Russie, le cartel de l’Opep se réunira en juin prochain à Vienne pour voir le prolongement éventuel du dit accord. Le conclave du cartel, prévu à moins d’un mois en Autriche, se tiendra dans une conjoncture particulière marquée par les retombées importantes de la sortie des États-unis de l’accord sur le nucléaire, lequel renoncement de Washington, après avoir paraphé ce document avec les européens et l’Iran, a contribué à la hausse des cours de l’or noir, avec notamment d’autres donnes, dont les tensions géopolitiques marquant l’actualité internationale. Avec l’annonce des États-unis de recourir à des sanctions, contre des entreprises qui continueront d’opérer en Iran où avec l’Iran, en leur accordant une durée de trois à six mois, pour se conformer à la décision américaine, laquelle a et continue de susciter des inquiétudes chez les acteurs européens outre les tensions avec l’Iran, lequel a réagi vigoureusement contre la démarche de la Maison Blanche. Publiant une note de recherche, mardi dernier, la banque helvétique n’a pas caché ses inquiétudes de voir le Baril atteindre le pic de 100 dollars, un scénario qui, selon l’institution bancaire, n’est plus à écarter, puisque le baril de Brent, -pétrole de la Mer du Nord-, vaut près de 80 dollars. Il est précisé dans sa note précitée que «nous devons prendre très au sérieux la possibilité d’un pic des prix du pétrole, ne serait-ce que parce que ces pics ont précédé cinq des six dernières récessions» aux États-Unis, souligne l’équipe d’UBS. Ces derniers précisent, par ailleurs, qu’il ya plusieurs raisons selon lesquelles le prix du baril de l’or noir va poursuivre sa montée, citant notamment les réserves moins importantes en raison de la baisse de production voulue par l’OPEP et la Russie ou encore les tensions géopolitiques, impliquant d’importants producteurs de pétrole, dont l’Iran et le Venezuela. Sur la production étatsunienne, les analystes d’UBS indiquent que même si celle-ci bondit, elle demeure dans l’incapacité de répondre à la demande, et le manque d’investissement dans cette industrie, va se faire sentir amplement dès 2019, alors que les États-Unis continueront d’importer du pétrole, et la demande de l’or noir principalement de la Chine, demeurera «très robuste». Produit réagissant fortement à la moindre tension ou bouleversement géopolitique, le prix de l’or noir est monté, lundi dernier, à son plus haut niveau depuis fin novembre 2014, en réaction aux menaces de sanctions américaines contre l’Iran et le Venezuela, à savoir pour le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour juin a gagné 96 cents pour terminer à 72,24 dollars et à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a fini à 79,22 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), pour enregistrer le lendemain, une hausse de 35 cents par rapport à la clôture de lundi, atteignant les 79,57 dollars, le lendemain, une hausse de 35 cents. Tendance qui ne s’est pas maintenue, puisque hier, le Brent valait 78,88 dollars, vers 12h15 à Londres, une baisse de 69 cents par rapport à mardi, et le WTI a cédé 47 cents, enregistrant les 71,73 dollars, le baril. Un léger recul, en cours d’échanges européens, au moment où les marchés attendaient les données officielles hebdomadaires sur les réserves américaines outre des spéculations sur la politique à venir de l’Opep, en prévision de sa réunion à Vienne, et les sanctions américaines contre le Venezuela et l’ Iran.
Karima Bennour

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