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L’INCIDENT D’EFFONDREMENT DU TOIT D’UNE CLASSE PRIMAIRE SUR LA TETE DES ELEVES INTERPELLE : Réhabilitons au plus vite nos écoles !

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L’effondrement du plafond d’une classe de l’école primaire  Souiyah Rahou dans la commune de Boutlelis, une localité située dans la banlieue Sud-Ouest du chef-lieu de la wilaya d’Oran, survenu hier matin a fait six blessés, dont deux grièvement atteints parmi les élèves de la 2e année de cet établissement.
Une écolière blessée à la tête a subi hier une intervention chirurgicale d’urgence et son état est jugé stable  par le directeur de l’établissement hospitalo-universitaire 1er novembre d’Oran. L’école qui faisait l’objet de travaux de réhabilitation comme l’a indiqué M. Sayoud, le Walid d’Oran ne présentait pas de signes imminents d’un danger d’effondrement. Une cellule de crise a été installée et une enquête approfondie des services techniques a été ouverte a-t-il souligné. Il était 8h45 quand un bruit sourd s’est fait entendre à l’intérieur de l’école et un épais nuage de poussière a commencé à se dégager de la classe de deuxième où étaient présents les élèves. Sitôt l’accident survenu, les éléments de la Protection civile se sont déplacés sur les lieux pour prendre en charge les victimes et prendre les mesures nécessaires. C’est une section de près de quatre mètres carrés de la vieille toiture qui a cédé entraînant, dans sa chute, une portion du plafond de la classe blessant des élèves qui se trouvaient dans les lieux.
Cet accident remet à l’ordre du jour l’entretien des établissements scolaires, notamment ceux du cycle primaire. En effet, ces effets qui relèvent de la double tutelle Apc- direction de l’Éducation, font face à d’énormes difficultés. Leur entretien pose un sérieux problème puisque les deux entités se rejettent la responsabilité de cette charge. Au cours de l’année 2023, la wilaya d’Oran avait lancé une vaste opération de réhabilitation qui a touché des dizaines d’écoles primaires, notamment les établissements de la daïra d’Arzew touchées par le séisme de 2022 qui avait touché la région. Mais malgré cet effort des pouvoirs publics, il reste beaucoup à faire. 
Dans d’autres régions du pays, la situation est aussi alarmante aussi bien pour les parents des élèves que pour les enseignants ou le personnel administratif de certaines écoles primaires.  A titre d’exemple, dans la wilaya d’Alger, les élèves de  l’école primaire Ennahda, dans la commune de Bab El Oued sont sous la menace de l’effondrement d’un balcon qui surplombe la cour de cet établissement.  Ce balcon, qui avait cédé sous les intempéries des années précédentes, constitue une véritable menace pour les élèves et le personnel. Pour éviter aux élèves un éventuel drame, les séances de récréation sont organisées à tour de rôle. Cette situation a poussé la direction de l’école à programmer les séances d’éducation physique et sportive dans l’espace clos des classes loin de la cour qui est menacée par l’effondrement du balcon.
Les parents d’élèves et les responsables de cette école ont tiré la sonnette d’alarme mais, à ce jour, les lieux n’ont pas bénéficié de travaux de réhabilitation à cause de la double tutelle. Les communes justifient toujours cette situation par le manque de moyens et l’absence de budgets qui sont définis, selon un élu interrogé, par l’Assemblée populaire communale dans le cadre de délibérations inscrites au chapitre éducation et qui constituent un fourre-tout qui englobe aussi bien les salaires des agents d’entretien, du gardien, des femmes de ménage, l’achat de produits d’entretien que  les diverses dépenses qui permettent le remplacement d’une lampe grillée, la réparation d’une fuite d’eau ou autres menus travaux, mais point d’enveloppe pour des opérations de réhabilitation. 
Slimane B. 

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