Accueil L'EXPRESS Libération d’une jeune femme kidnappée à Biskra

Libération d’une jeune femme kidnappée à Biskra

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Les services de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Biskra ont libéré une jeune femme de ses ravisseurs et procédé à l’arrestation de trois personnes impliquées dans cette affaire, a appris dimanche l’APS auprès du groupement territorial de ce corps de sécurité. Suite à des informations faisant état de la séquestration d’une jeune femme de 23 ans par des inconnus, les agents de la brigade territoriale de Tolga sont, parvenus quelques heures plus tard, durant la même journée, à l’identification des personnes impliquées et la libération de la victime, a précisé la même source. L’opération a permis la libération de la jeune femme et l’arrestation des suspects âgés entre 24 et 35 ans, tous des repris de justice, a-t-on ajouté. Une information judiciaire a été établie et les mis en cause seront présentés devant la justice, a-t-on encore noté.

Le prix Nobel de médecine attribué à un duo nippo-américain
Le prix Nobel de médecine a été attribué, lundi, à l’Américain James P. Allison et au Japonais Tasuku Honjo pour leurs recherches sur l’immunothérapie qui se sont révélées particulièrement efficaces dans le traitement de cancers virulents. «En stimulant la capacité de notre système immunitaire à attaquer les cellules cancéreuses, les lauréats du prix Nobel cette année ont établi un tout nouveau principe pour soigner le cancer», a souligné l’Assemblée Nobel de l’Institut Karolinska à Stockholm. Chacun de leur côté, les deux scientifiques se sont évertués à «lâcher les freins» et «appuyer sur les bonnes pédales d’accélération» du système immunitaire de façon à lui permettre de «neutraliser des micro-organismes étrangers», a précisé le jury Nobel. James P. Allison (70 ans) professeur d’immunologie au Centre du cancer de l’Université du Texas et Tasuku Honjo, 76 ans, professeur à l’Université de Kyoto, avaient déjà reçu conjointement en 2014 le prix Tang, présenté comme la version asiatique des Nobels. Le Nobel de médecine était allé l’an dernier à trois généticiens américains dont l’étude de l’horloge biologique éclaire l’adaptation du corps au cycle du jour et de la nuit, les troubles du sommeil et leurs effets sur la santé. Après la médecine, suivront la physique mardi, la chimie mercredi et l’économie lundi 8 octobre. Le lauréat du Nobel de la paix sera dévoilé vendredi à Oslo.

675 migrants secourus en deux jours au large de l’Espagne
Un nombre de 675 migrants clandestins ont été secourus au cours du week-end entre le Maroc et l’Espagne, a indiqué un porte-parole des sauveteurs espagnols. «Après que 405 migrants eurent été secourus le samedi, 270 l’ont été dans la journée de dimanche, à bord de sept canots», a expliqué ce porte-parole dimanche soir à l’AFP. Sept «enfants ou bébés» se trouvaient parmi les passagers, originaires pour moitié d’Afrique subsaharienne et pour moitié du Maghreb, a-t-il précisé. Les sauveteurs n’avaient pas connaissance de migrants portés disparus ou dans un état de santé préoccupant. L’Espagne est devenue cette année la première porte d’entrée de l’immigration clandestine en Europe, après que l’Italie eut largement fermé ses frontières sous la pression de son ministre de l’Intérieur d’extrême droite, Matteo Salvini. Plus de 40 000 migrants ont gagné l’Espagne depuis le début de l’année, dont environ 35 000 par voie maritime et près de 5 000 par voie terrestre, en entrant dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla au Maroc, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). C’est environ 40% des arrivées en Europe, qui s’établissent à près de 100.000. Plus de 1.700 migrants sont morts ou portés disparus en Méditerranée depuis le début de l’année, dont 362 au large des côtes espagnoles, selon l’OIM.

Indonésie : 1 200 détenus s’évadent de prison après le séisme et le tsunami
Quelque 1 200 détenus se sont évadés de trois prisons différentes en Indonésie, après le séisme suivi d’un tsunami qui a frappé vendredi soir à l’île des Célèbes, a annoncé lundi le gouvernement. «Je suis sûr qu’ils se sont évadés parce qu’ils craignaient d’être touchés par le tremblement de terre. C’est évidemment une question de vie et de mort pour les prisonniers», a relevé Sri Puguh Utami, une responsable du ministère de la Justice, dans une déclaration à la presse. Elle a également fait savoir que les prisonniers avaient trouvé le moyen de s’enfuir de prisons surchargées à Palu et Donggala. La prison de Donggala a notamment été incendiée et ses 343 détenus sont maintenant en fuite, a relevé Mme Utami, ajoutant que la plupart d’entre eux étaient incarcérés pour corruption ou des délits liés à la drogue. Le dernier bilan du séisme fait état de 832 morts.

31 candidats à l’émigration clandestine interceptés à Oran
Trente et un candidats à l’émigration clandestine ont été interceptés dans la journée du lundi, au nord-est de Cap Falcon (Aïn-El-Turck), par les unités du groupement territorial des garde-côtes d’Oran, dans deux opérations distinctes, a-t-on appris de ce corps de sécurité. La première opération s’est soldée par l’interception à minuit 15 minutes, en mer, de 17 personnes dont une femme, qui ont tenté leur aventure à bord d’une embarcation pneumatique, à 10 miles au nord -est de Cap Falcon, a indiqué la même source.
Les mis en cause avaient pris le départ, la nuit, à partir de la plage de Bouisseville (Aïn-El-Turck), à l’ouest d’Oran, à destination des côtes ibériques, avant d’être interceptés et remis, après enquête et formalités d’usage à la Gendarmerie nationale, a ajouté la même source.
D’autre part, les mêmes unités du groupement territorial des garde-côtes d’Oran ont, dans une deuxième opération lundi, mis en échec une autre tentative d’émigration clandestine de 14 autres personnes, parmi lesquelles se trouvaient quatre femmes, un mineur et un bébé de quatre mois, a-t-on indiqué de même source.
Ces « harraga » qui étaient à bord d’un canot pneumatique ont été interceptés à 11 heures 30 minutes par les garde-côtes, à 8 miles, au nord-est de Cap Falcon, a-t-on précisé.

Chiffre du jour : 1 580
L’épidémie de paludisme qui sévit depuis janvier au Niger a fait 1.584 morts sur 1.359.029 cas confirmés, selon le Programme national de lutte contre paludisme. L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse animée à Niamey par la coordinatrice du programme, Djermakoye Hadiza Jackou, réagissant à une alerte de l’ONG Médecins Sans Frontière (MSF) faisant cas d’une explosion sans précédent de la mortalité infantile due essentiellement au paludisme dans la zone de Magaria, dans la région de Zinder Centre-Est du pays). Selon un communiqué diffusé mardi dernier par MSF et repris par les médias locaux et les réseaux sociaux, «dix enfants de moins de cinq ans décèdent chaque jour dans le centre de santé de Magaria». Cette ONG a affirmé prendre actuellement en charge 730 enfants, dont 208 sont dans un état critique. Ils souffrent de complications dues à des formes graves de paludisme ou de malnutrition. La responsable du programme nigérien contre le paludisme a démenti ces informations, précisant au contraire que «seuls 67 décès liés à la maladie avaient été recensés à Magaria depuis le début de l’année, sur 33.812 cas chez les enfants de cette frange d’âge», et ce «contrairement au 10 décès par jours relayé par certaines informations erronées sur les médias», a-t-elle insisté.

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