Les récentes déclarations de l’entraîneur Vahid Halilhodzic, actuellement en tête de la barre technique de la sélection marocaine, en vantant le succès historique de l’équipe d’Algérie lors de la précédente CAN, continue de susciter des réactions hostiles venant de la part de quelques Marocains. Ces derniers, notamment tournant dans le cercle du Makhzen, n’ont pas apprécié que le technicien bosnien révèle que de nombreuses personnes ont mal pris la victoire de l’Algérie en 2019. «J’ai senti que vous n’étiez pas contents, car l’Algérie a gagné et non pas vous », a-t-il dit en conférence de presse. En 2019, les Lions de l’Atlas ont été éliminés dès les 8ème de finale de la Coupe d’Afrique. Contre toute espérance, ils ont fini par voir leur rêve de décrocher ce titre s’envoler en l’air. Un coup dur pour le Maroc qui n’a plus remporté le trophée doré après l’an 1976. L’ancien sélectionneur des Verts poursuit : «Ils sont nombreux ceux qui préfèrent la CAN à la Coupe du monde». Les propos de Halilhodzic n’ont pas tardé à faire réagir les internautes. En quelques fragments de seconde, le web s’est transformé en une arène footballistique. Sur celle-ci, chacun a défendu sa vision sur le sujet. Loin des réseaux sociaux, le président de la Fédération royale marocaine, Fouzi Lekdjaa, puisque ce dernier a été le premier visé par les propos de l’ancien attaquant vedette du FC Nantes, rumine sa colère. Le patron du football marocain ne s’attendait nullement à une telle ‘’attaque’’ de la part du coach qui lui a fait un pont d’or pour le convaincre de prendre en main la barre technique de la sélection de son pays. Il nourrissait, au moment de son engagement, l’espoir de hisser les ‘’Lions de l’Atlas’’ à la plus haute marche du football africain. Et comme Lekdjaa est en train de mener une sale campagne à l’égard du football algérien depuis qu’il s’est adjugé un poste important au sein de la Confédération africaine de la discipline, il a assimilé les propos de Halilhodzic à une véritable ‘’gifle’’. C’est dire que cette sortie médiatique du technicien bosnien est intervenue au mauvais moment pour l’homme fort du football marocain, qualifié d’architecte des derniers changements opérés au sein de la CAF et dont l’Algérie était la principale victime. Ce n’est pas tout, puisque ce même dirigeant a tout fait dans les coulisses pour porter préjudice à la sélection algérienne et la freiner dans son élan, par le biais d’arbitres malintentionnés, provoquant la montée au créneau de l’entraîneur national Djamel Belmadi.
Hakim S.
