Accueil ACTUALITÉ L’EN va de mal en pis : Les raisons d’un naufrage annoncé

L’EN va de mal en pis : Les raisons d’un naufrage annoncé

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Qui sème le vent récolte la tempête ? Un adage qui sied parfaitement à la situation actuelle de la sélection algérienne qui aura besoin d’un miracle pour éviter une septième élimination au premier tour de la CAN dans l’histoires des participations des Verts dans les phases finales de la fête footballistique continentale.

La défaite d’avant-hier contre la Tunisie était celle de trop. Un match qu’il ne fallait pas perdre pour au moins garder un mince espoir dans la course à la qualification aux quarts de finale. Partis au Gabon avec l’ambition de se racheter de leur départ raté dans les qualifications au Mondial-2018, les Fennecs se voient subir un autre coup dur qui les plonge davantage dans le doute. Les prémices d’une participation ratée sont apparues déjà lors de la phase de préparation. Le match amical livré contre la Mauritanie a montré les limites d’une sélection qui poursuit tout simplement sa chute libre. Malgré cela, certains ont continué à entretenir l’espoir de voir leurs joueurs se révolter en terre gabonaise. Ils attendaient d’eux un sursaut d’orgueil, dans l’espoir de se faire pardonner après s’être mis en difficultés dans la course à la qualification au Mondial-2018. à l’arrivée, tous ces espoirs ont fondu comme neige au soleil. Moins de trois années après avoir réalisé une qualification historique aux huitièmes de finale du Mondial-2014, l’équipe nationale, au lieu de continuer sur sa lancée, a plutôt beaucoup régressé.
Aujourd’hui, et avant d’affronter le Sénégal dans le cadre de la dernière journée de la phase de poule, les Verts n’ont plus leur destin entre les mains. Les propos des joueurs par lesquels ils promettent (encore) de réagir ne sont désormais plus crus par l’opinion publique. Mais les joueurs sont-ils les seuls responsables de cette nouvelle débâcle du football algérien, eux qui sont considérés comme étant parmi les meilleurs sur le plan africain ? Assurément, la grande part de responsabilité de ces échecs incombe au président de la FAF, Mohamed Raouraoua, puisque c’est lui qui fait la pluie et le beau temps dans le sport roi en Algérie. Raouraoua qui a tout le temps critiqué les présidents des clubs algériens pour leurs changements à répétition de leurs entraîneurs, a fini par leur emboiter le pas. D’aucuns sont unanimes d’ailleurs à dire que si l’équipe nationale est descendue aussi bas, c’est à cause de cette succession de techniciens à sa tête.
En l’espace d’une année, trois entraîneurs ont dirigé les Verts. Evidemment, ce n’est pas avec une telle politique que l’on peut espérer tirer l’équipe nationale vers le haut. La gifle reçue au Gabon est une sonnette d’alarme devant inciter les responsables du football algérien, Raouraoua en particulier, à se remettre en cause. La sélection nationale, qui est l’image du football algérienne, n’a jamais été aussi médiocre.
Hakim S.

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