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Le Wall Street Journal parle d’un prix du baril à 76 dollars en 2025 : l’Opep dément

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C’est une première dans l’histoire. L’Opep vient de démentir des informations rapportées par le Wall Street Journal (WSJ), le 11 mai dernier, intitulé «L’Opep voit le prix du pétrole en dessous de 100 dollars le baril dans la prochaine décennie».
L’article, citant des sources anonymes, fait un certain nombre de références vagues et incorrectes à un projet de rapport sur la stratégie de l’Opep, selon cette organisation. L’article fait référence à un certain nombre de scénarios, y compris les hypothèses de prix du pétrole brut, d’ici à 2025, à 76 $ dans le meilleur des cas optimiste, et affirme également que le rapport recommande un retour à un système de quotas de production. Le secrétariat de l’Opep tient à souligner que ces informations et d’autres déclarations faites dans l’article du WSJ n’ont aucun fondement. «Non seulement l’article contient de nombreuses inexactitudes, mais la plupart du matériel référencé n’est mentionné par aucun document que le secrétariat de l’Opep est en train d’élaborer, en collaboration avec ses pays membres. Pourtant, toutes les prévisions des analystes affirment que le prix du baril va atteindre les 80 dollars dans les prochains mois, estimant également que l’idée d’un baril à 100 dollars est à écarter. Notons aussi que l’Algérie, face à cette situation, tente de surmonter les difficultés économiques, sachant que les recettes de l’État sont tirées des revenus pétroliers. Les inquiétudes se sont renforcées surtout après le dernier rapport du FMI qui estime que le budget de l’Algérie ne sera à l’équilibre que si les prix du pétrole, en baisse depuis près d’une année, dépassent les 111 dollars le baril. La nouvelle projection du Fonds le situe précisément à 111,1 dollars/baril en 2015, et à 110,2 dollars/baril en 2016, (contre 129,8 dollars/baril en 2014). À rappeler que le déficit budgétaire et de la balance des paiements ne cesse de se creuser, ces dernières années, sous l’effet de la hausse des dépenses publiques et des importations. Un déficit qui a été exacerbé par la chute des prix du pétrole qui ont été divisés par deux, depuis près d’une année. D’où le recours aux Fonds de régulation des recettes (FRR) qui a été fortement sollicité en 2014. Les cours du pétrole ont terminé, mardi, en forte hausse sur le marché new-yorkais Nymex, après le relèvement par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole de sa prévision de demande mondiale. Dans un marché toujours aussi volatil, le contrat de juin sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné 1,5 dollar, soit 2,53%, à 60,75 dollars le baril. Au moment de la clôture du Nymex, le Brent prenait 1,92 dollar (2,96%) à 66,83 dollars. Dans son rapport mensuel, l’Opep a révisé en hausse de 50 000 barils par jour (bpj) le niveau attendu de la demande pour son brut cette année. Le gouvernement américain a également relevé, mardi, sa prévision de croissance de la demande mondiale, tablant désormais sur une augmentation de 1,23 million de barils par jour.
Ines B.

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