Le flou entoure toujours l’avenir de la prochaine édition de la coupe d’Afrique des nations, prévue à priori pour janvier prochain au Cameroun. Mais vu la crise sanitaire qui secoue depuis déjà cinq mois le monde entier, tout indique que cette édition soit reportée à l’hiver suivant, surtout que les conditions climatiques marquée par une chaleur suffocante, ne permettront pas de la faire jouer en juillet 2021.
Si l’hypothèse du report de la CAN à l’an 2022 se précise la sélection algérienne devrait en être le principal bénéficiaire. En effet, les Verts pourraient tout simplement représenter le continent africain au cours de la prochaine coupe des confédérations si cette compétition venait à être maintenue pour l’été 2021 au Qatar.
Comme tout le monde le sait, cette épreuve qui regroupe les champions des cinq continents, se déroule une année avant la coupe du monde. Elle se veut une répétition générale en prévision du rendez-vous planétaire dont la prochaine édition aura lieu en 2022 au Qatar. L’Algérie, étant détentrice de la précédente édition de la CAN déroulée l’été dernier en égypte, et ce, pour la deuxième fois de son histoire, devrait légitimement postuler à prendre part à la coupe intercontinentale si le prochain rendez-vous africain venait d’être ajourné à l’hiver de 2022. Une hypothèse des plus plausibles si l’on se réfère aux récentes déclarations du président de la CAF, le Malgache Ahmed Ahmed lui-même.
« On est presque au mois de juin. La question qui se pose est de savoir s’il est possible de terminer les éliminatoires ?. Pas évident. Pour nous il est trop tôt pour parler ou se prononcer sur la suite des compétitions. Aujourd’hui, la priorité c’est de se concerter avec les associations membres et avec la FIFA pour trouver des solutions afin de soutenir le football au niveau des clubs, des fédérations ainsi que des équipes nationales », a-t-il indiqué dans un entretien accordé à beIN Sports.
En raison de la pandémie du COVID-19, la CAF a reporté plusieurs compétitions, dont la suite des qualifications de la CAN-2021, ainsi que le début du 2e tour éliminatoire du Mondial-2022. Le doute demeure toujours sur le maintien de la phase finale de la CAN-2021 au Cameroun à sa date initiale (9 janvier – 6 février). Plusieurs scénarios ont été évoqués, mais aucune décision n’a encore été prise. « Avant de parler de la CAN, il faut voir où en sont les qualifications. Nous avons terminé deux journées sur six. C’est à nous tous de voir, moi je ne souhaite pas en tant que responsable anticiper », a-t-il ajouté. Avant d’enchaîner : « Personne n’a imaginé que nous allions vivre cette situation et une telle crise due à un virus d’une ampleur inimaginable. Aucune planification ni prévision n’a été faite. Tous les pays du monde sont victime de l’épidémie ». Le président de la CAF a ensuite expliqué que de nombreux pays africains dépendent d’une seule compagnie aérienne pour les déplacements, et qu’au vu de la situation actuelle il n’est pas évident de reprendre les qualifications à la CAN-2021.
La sortie médiatique du patron de la CAF, intervient quelques jours après celle faite par Prince Bambo, membre au sein de la commission médicale de la CAF, qui, dans un rapport transmis au Comité exécutif de l’instance continentale, cette commission a plaidé la suspension de toutes les compétitions, dont la Ligue des champions, en raison de la pandémie.
Hakim S.