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Le prix du pétrole vers les 65 dollars

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Bonne nouvelle pour le secteur pétrolier en Algérie. Toutes les prévisions dévoilées jusque-là, annoncent que le prix du pétrole va grimper dès le deuxième semestre de l’année en cours. Les premiers à avoir prédit cela, ce sont les bureaux d’études allemands spécialisés Asoka Wörhmann, CIO de Deutsche Asset & Wealth Management (Deutsche AWM), qui s’attendent, pour la seconde moitié de l’année 2015, à une reprise de la consolidation au sein du secteur pétrolier. Selon ces bureaux d’études, il est encore trop tôt pour affirmer avec fermeté quelle sera la conjecture du prix du pétrole en partie à cause du manque de données. Cette situation devrait s’améliorer après le premier trimestre et devrait mettre en lumière la réduction des investissements et la pression exercée sur les marges. Actuellement, pour Deutsche AWM, le scénario qui devrait se produire est le suivant : le prix du pétrole devrait graduellement revenir à 65 dollars le baril à la fin de l’année 2015. Malgré que ce prix soit loin d’être satisfaisant, sachant qu’il avait dépassé, il y a 8 mois, les 115 dollars le baril, mais il reste rassurant pour le gouvernement qui craignait sa baisse sous la barre de 40 dollars. En fait, les menaces de l’Arabie saoudite, de faire baisser les prix à 20 dollars, ont été prises au sérieux par les pays de l’Opep. Cependant, et au moment où tous les spécialistes s’accordent à dire que l’Opep reste impuissante à prendre des décisions face à la chute des prix du pétrole, voilà donc ces prévisions qui viennent rassurer que ces prix vont grimper dès le deuxième semestre de l’année en cours. Outre les deux bureaux d’études allemands, le directeur général de Total, Patrick Pouyanné, a estimé hier que «les prix du pétrole, qui ont connu une chute fulgurante ces derniers mois devraient « rester bas au moins jusqu’à l’été », avant de recommencer à grimper». »Je dirai qu’ils vont rester bas au moins jusqu’à l’été et, à plus long terme, recommencer à grimper », a déclaré Pouyanné au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), paru hier, lundi. L’exploitation progressive des champs pétrolifèrs fait chuter chaque année la demande globale de 3 à 4% et, « si les prix restent bas, les moyens (financiers) manquent pour de nouveaux projets capables de couvrir la demande », a expliqué le dirigeant, dont le groupe a annoncé mi-février une cure drastique après une forte baisse des résultats 2014, en partie causée par la dégringolade des cours du pétrole. Les cours de l’or noir ont chuté de plus de 50% depuis juin et évoluent depuis plusieurs semaines autour de 50 dollars le baril en raison d’une offre surabondante et d’une demande peu vigoureuse. Certains experts estiment tout de même que malgré ces bonnes prévisions, les pays de l’Opep ne doivent pas rester les bras croisés, et le même scénario pourrait se répéter à chaque fois qu’une crise s’annonce, s’ils ne trouvent pas de solutions à ce genre de problème. En Algérie, le Salon international des fournisseurs de Produits et Services Pétroliers et Gaziers qui se tiendra du 3 au 6 mars 2015 à Alger, sera une occasion de débattre encore une fois de cette problématique.
Ines B.

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