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Le Prix des Droits de l’homme 2015 de la CNCPPDH remis au président Sahraoui

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La Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CNCPPDH), a décerné, hier, au Président de la République arabe sahraouie (RASD), secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, le Prix des Droits de l’homme 2015, de la CNCPPDH, au regard de son parcours de militant et combattant dans la lutte de son peuple, pour son indépendance.
Dans son allocution lors de La cérémonie de remise du prix des Droits de l’homme 2015, rehaussée par la présence du lauréat, le président sahraoui et du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le président de la CNCPPDH, Farouk Ksentini a déclaré, en s’adressant à Mohamed Abdelaziz, «vous luttez pour un Droit (l’indépendance :ndlr) et pour le Droit (l’application de la légalité internationale (ndlr)». Il indiquera, plus loin, que le choix de la CNCPPDH de décerner pour cette année ce prix au président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, « n’est pas fortuit » car, précise F. Ksentini «vous menez un combat contre la colonisation», depuis plus de 40 ans, avant d’ajouter «vive la République arabe sahraouie démocratique et vive l’Algérie» a-t-il lancé. De son côté le président sahraoui, lauréat du prix, après avoir déclaré que «c’est un honneur pour moi de me retrouver ici, sur cette terre des valeureux martyrs pour recevoir ce prix», qui fait sienne la proposition, formulée à l’ONU, de «l’élargissement du mandat de la MINURSO à la supervision des Droits de l’homme au Sahara occidental» a-t-il souligné. Le président sahraoui a tenu, par ailleurs, à décerner, à son tour le prix des Droits de l’homme 2015, de la CNCPPDH, à son peuple, les martyrs de la lutte sahraouie pour l’indépendance, aux sahraouis des camps des réfugiés, ceux des territoires du Sahara occidental encore sous occupation marocaine et aux prisonniers sahraouis dans les geôles des autorités coloniales.
De l’invasion marocaine en 1975, à l’assassinat par les autorités coloniales de sahraouis des territoires occupés, le Président sahraoui a rappelé, brièvement le processus historique de la lutte et des sacrifices du peuple sahraoui son indépendance, avant de réaffirmer, que «L’Etat sahraoui indépendant est la solution». Étaient présents à cette cérémonie, les représentants du corps diplomatique accrédités à Alger, représentants les pays africains, pour ne citer que la Mauritanie, Nigeria et l’Afrique du Sud et ceux des pays de l’Amérique Latine, dont Cuba et le Venezuela, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, des députés de la Commission des affaires étrangères, les responsables des organisations et de la société civile, l’UGTA, l’UNFA, l’ONEC, UNAF et des membres du comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui et le président de l’APC d’Alger Centre. Par ailleurs, le président de la RASD, lauréat du prix en question été accompagné du ministre sahraoui des Affaires étrangères Mohamed Ould Salek et de l’ambassadeur de la RASD accrédité à Alger, Son excellence, M. Brahim Ghali.
Il est à rappeler que le président sahraoui s’est vu aussi décerner, le prix Gernika pour la «Paix et la réconciliation», à l’issue d’une cérémonie commémorant le 78e anniversaire du bombardement de la ville de Guernica. Aussi, dix ans auparavant, l´Association espagnole pour les Droits humains a décerné le prix international des Droits de l’homme 2005 au Front Polisario, en reconnaissance et soutien moral et politique à la longue lutte du peuple sahraoui pour son droit le plus élémentaire, le droit à l’autodétermination. Hier, en recevant le prix des droits de l’homme, de l’année 2015, Le secrétaire général du Front Polisario a fait remarquer, que l´octroi de ce prix «au moment où le monde célèbre » la Déclaration universelle des Droits de l´homme des Nations unies et un «moment historique» dans la lutte du peuple sahraoui, « particulièrement » dans les territoires occupés, où les Sahraouis «paient à des prix élevée l’affirmation pacifique de ce droit fondamental, le droit à l’autodétermination ».
Karima Bennour

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