Le président de l’Assemblée populaire nationale, Brahim Boughali, a signalé, à l’occasion de la célébration du 8 mars, que « l’Algérie, qui est déterminée à avancer, est consciente du rôle des femmes, et les considère comme la pierre angulaire de toute renaissance, surtout en ce moment même où les Nations affluent vers notre Nation et ses fondements civilisationnels et identitaires». En poursuivant, dans un discours qu’il a prononcé hier au siège de l’APN lors d’une cérémonie en l’honneur des femmes députées, sous le slogan «Les femmes du parcours de libération au devoir de l’urbanisme», «l’Algérie a atteint aujourd’hui un niveau de conscience qui fait que les femmes jouent pleinement leur rôle, tout comme leur frères hommes, et les femmes ne rencontrent plus d’obstacles après que la constitution leur a garanti et les lois de la République leur donnent plein droit d’exercer leurs rôles non diminués au service de la patrie et de la Nation ». Il a ensuite indiqué que les femmes parlementaires portent la responsabilité du changement et de la transformation que le pays cherche à opérer, car « elles sont des partenaires à part entière, et la responsabilité leur incombe tout comme elle incombe à l’homme, et peut-être (leur responsabilité) plus lourde, plus difficile et plus profonde, parce que les femmes assument des postes supplémentaires dont les hommes ne sont pas capables ». Boughali a en outre présenté des modèles de femmes pionnières, combattantes et écrivaines, qui ont atteint les plus hauts rangs et occupé des postes majeurs, à l’instar de la combattante, écrivaine et ancienne ministre et parlementaire, Z’hour Ounissi , indiquant qu’elle est un exemple de la femme algérienne qui a fortement contribué à la libération de l’Algérie et à sa construction. Il a précisé que ce que l’Algérie cherche à réaliser dans divers domaines et avec la volonté politique sincère de l’État sous la présidence du chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, est que « les femmes algériennes ne ménageront aucun effort pour élever la parole de l’Algérie ». souligna-t-il.
Sarah O.
