Avec la numérisation de l’état civil en Algérie, l’E-administration va permettre au gouvernement d’économiser l’équivalent de 2 milliards de dinars annullement.
Lors du dernier numéro de l’émission l’invité de la rédaction, de la Radio nationale la chaîne III, le directeur général de la modernisation de l’administration, Abderrezak Henni a indiqué, hier, au sujet de la modernisation de l’administration que : « la numérisation des documents d’état-civil va permettre de faire l’économie de 2 milliards de dinars, chaque année, lesquels seront reversés au bénéfice des collectivités locales pour financer des projets à caractère socioéconomique, socioculturel, sportif », a-t-il assuré.
Ce responsable au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a précisé que : «la généralisation de l’usage de trois documents biométriques constitués du passeport, de la carte d’identité et du permis à points, au niveau national, sera l’objectif majeur du ministère de l’Intérieur, « à la fin de 2022, l’ensemble des services publics de l’administration dépendant du ministère de l’Intérieur seront totalement numérisés et opérationnels», a-t-il affirmé. Aussi, le même responsable, a fait état que la mise en place d’un guichet électronique facilitera la tâche au citoyen de demander des documents, une seule fois, et il ne sera obligé de fournir certains papiers tandis qu’il est enregistré dans la base des données de l’APC, tout en signalant qu’aujourd’hui chaque citoyen aura un seul numéro d’identification, par rapport aux documents biométriques.
Par rapport à la carte grise numérique des véhicules, Henni a dit que : «d’ici le mois de septembre elle sera opérationnelle, alors que la feuille de route et la stratégie de réalisation sont déjà tracés par son ministère.» Entre autres, Henni a rassuré que tous les documents biométriques sont totalement sécurisés, indiquant que : « nous avons quatre niveaux de sécurité qui existent dans le monde, d’ailleurs, concernant les données, seul le ministère de l’Intérieur qui peut consulter les informations injectées dans ces cartes, et mêmes ceux qui veulent exploiter ces informations, ils doivent avoir une clé offerte par notre département. Par ailleurs, l’orateur a affirmé que : « pour les élections présidentielles de l’année 2019, le gouvernement n’a aucune intention pour élaborer la carte biométrique du vote et qu’elle ne pourrait pas être disponible avant 2022», précisant que : «la carte nationale biométrique actuelle contient l’application E-vote, mais tant que les citoyens n’ont pas tous la carte d’identité biométrique, on ne peut pas lancer cette application déjà existante en 2019», dira-t-il.
En réponse aux questions des auditeurs, Abderrezak Henni avoue que l’Algérie accuse un énorme retard dans ce domaine, «tout le travail qu’on fait est destiné à combler ce retard, et surtout pour satisfaire les citoyens, on ne peut pas arrêter là, puisque le citoyen est très exigeant, on comble ce retard et on le comble toujours parce que nous avons besoin de moderniser des services, mais aussi de faciliter l’accès à l’information au citoyen», a-t-il dit.
Mohamed Wali