La décision des autorités algériennes de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc a été unanimement saluée par l’ensemble du peuple algérien, la classe politique et la société civile, qui ont estimé que la sécurité, l’intégrité territoriale et la stabilité de la patrie sont une ligne rouge à ne pas dépasser.
Cette décision a surtout permis de consolider le front intérieur, qui se trouve aujourd’hui mieux renforcé, malgré les tentatives de certaines parties, citées dans les complot des incendies de forêts, et l’assassinat de Djamel Bensmail, de créer la scission et la division parmi le peuple. Mais ce qui renforce encore plus ce front sont les déclarations des institutions élues, qui ont rappelé leur attachement à la paix et la sécurité du pays. Les présidents des deux chambres du Parlement national, dont la session s’est ouverte jeudi, ont été unanimes à rappeler aux ennemis de l’Algérie que leurs plans seront voués à l’échec. Ils n’ont pas manqué de saluer la décision de rompre les relations avec le voisin le Maroc. Le président de l’Assemblée populaire nationale, Brahim Boughali n’a pas manqué de saluer la décision des autorités algériennes tout en rappelant que le peuple a acquis une immunité contre les plans d’agression qui visent la patrie».
Il a indiqué que par ses valeurs et ses constantes, « le peuple est conscient et pleinement immunisé, ce qui lui permettra de déjouer les plans hostiles qui visent la sécurité du pays ». Il n’a pas manqué de rappeler dans ce contexte que l’épisode douloureux des derniers incendies criminels qui ont ciblé plusieurs régions du pays, n’a fait que raffermir la cohésion du peuple et sa solidarité.
Pour sa part, Salah Goudjil, le président du Conseil de la nation a estimé que la décision de rupture des relations diplomatiques avec le Maroc est sage et fondée sur des faits inamicaux et hostiles incontestables envers l’Algérie.
Il a indiqué dans ce cadre qu’au vu des derniers événements qui ont marqué les relations entre les deux pays, la rupture des relations diplomatiques décidée par l’Algérie était devenue indispensable. « Le Maroc doit comprendre une fois pour toutes que l’Algérie ne tolèrera plus jamais les manœuvres auxquelles il recourt depuis longtemps », a-t-il indiqué tout en rappelant les dernières déclarations du ministre des Affaires étrangères, et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, qui avait, lors de la conférence de presse qu’il avait animée récemment, énuméré les principales manœuvres marocaines, depuis 1963 jusqu’à nos jours.
« Le Royaume du Maroc est allé jusqu’à permettre à l’ennemi de l’Algérie et des pays arabes de menacer l’Algérie depuis son territoire, dans le cadre d’une visite officielle, avec l’assentiment du ministre marocain des Affaires étrangères », a-t-il souligné tout en saluant le retour de la diplomatie algérienne sur la scène internationale.
L’ANP ne le répétera jamais assez
De son côté, la revue de l’Armée nationale populaire, El-djeich, dans sa dernière livraison a indiqué que, « l’Algérie attachée à sa souveraineté est prête à faire face aux tentatives hostiles visant l’État ».
Dans l’éditorial de son dernier numéro, la revue a affirmé que l’Algérie demeure plus que jamais attachée à sa souveraineté et son unité nationale et reste prête à faire face vigoureusement à toutes les tentatives hostiles visant l’État et à éradiquer les organisations terroristes qui tentent de saper sa stabilité.
C’est une allusion claire et limpide aux manœuvres du MAK et de Rachad qui ont vendu leur âme au diable en devenant des instruments aux mains de puissances étrangères et de parties occultes pour déstabiliser l’Algérie et attenter à sa souveraineté.
D’ailleurs l’unanimité à saluer la décision des autorités du pays à rompre les relations diplomatiques avec le Maroc fait également le buzz sur les réseaux sociaux. Plusieurs posts d’internautes outre le fait qu’ils bénissent cette décision rappellent l’attachement du peuple à l’intégrité territoriale du pays et sa disponibilité à faire face à tous complots d’où qu’ils viennent. « Le Maroc s’est essayé en 1963 à agresser l’Algérie. Il l’a payé très cher et pour cette fois, et quels que soient les soutiens qui lui permettent de fanfaronner, il payera encore plus cher toute tentation belliqueuse » a indiqué un Internaute sur sa page Facebook.
Slimane B.