Le ministre de la Sécurité et de la documentation sahraoui, Abdallah Lahbib a affirmé, que de « lourdes pertes humaines et matérielles ont été infligées aux forces d’occupation marocaines ». Il n’a pas écarté « l’extension des batailles au territoire marocain, comme ce fut le cas lors de la première guerre de libération sahraouie ». Le ministre Lahbib n’a pas écarté « l’éventualité de voir les batailles s’étendre au territoire marocain comme ce fut le cas lors de la première guerre de libération », soulignant, dans un entretien à l’APS, que « le champ de bataille ne se limitera pas au mur de la honte » mais s’étendra à travers tout le territoire du Sahara occidental, et « même au territoire marocain comme ce fut le cas lors de la première guerre de libération ».
« L’armée sahraouie compte beaucoup sur son peuple dans les villes occupées, et elle peut à tout moment l’impliquer dans la bataille », a soutenu le ministre sahraoui, se félicitant de « la forte adhésion du peuple sahraoui dans toute sa composante, aussi bien dans les villes occupées, que dans les camps, à l’étranger et la diaspora autour de son armée et du Front Polisario, son unique représentant légal, ce qui l’habilitera à vaincre « l’occupation quelle que soit la force de ses alliés ».
L’armée sahraouie a réalisé « des résultats très positifs » après près d’un mois du déclenchement de la lutte armée, en riposte à la violation de l’occupation marocaine de l’accord de cessez-le-feu le 13 novembre dernier, a-t-il fait savoir, notant que « des pertes humaines importantes ont été enregistrées dans les rangs de l’armée marocaine », et ce de par les pertes matérielles essuyées suite à la destruction totale de plusieurs sites militaires marocains par les attaques intensives menées au quotidien.
Il a précisé, en outre, que le plus important acquis pour l’armée sahraouie « est d’avoir le moral au beau fixe », ajoutant que les soldats sahraouis sont animés « par une forte volonté de sacrifice et de mourir en martyrs, contrairement aux éléments de l’armée marocaine qui vivent un état de stress » (…), voire de peur, de confusion et de dépressions ». « Le Makhzen habitué au mensonge fait une omission des pertes enregistrées qu’il ne reconnait même pas », pis encore « il menace les familles marocaines pour ne pas divulguer les informations sur le nombre de morts et de blessés, sous prétexte de préserver la sécurité nationale et de permettre à la fois à l’armée et au peuple de garder le moral ».
Concernant la présence de mercenaires étrangers parmi les rangs des soldats de l’armée marocaine, le ministre sahraoui a fait savoir que « l’occupation marocaine a été renforcée, lors de la première étape de la guerre de libération (soit depuis 1975 à 1991) par les forces françaises et des experts étrangers, notamment lors de la construction du mur de la honte. Il n’est pas étonnant que ça se reproduise ».
M. Bendib