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Le FLN et le RND aux prises sur l’avant-projet de la LFC-2018 : Le président Bouteflika appelé à l’arbitrage

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L’avant-projet de Loi de Finances complémentaire pour 2018 allume la mèche entre le FLN et le RND. Les deux partis alliés enchainent déclaration derrière déclaration autour du point relatif à la concession des terres agricoles au profit des étrangers. Le RND a rebondi sur la question au moment où le chef du FLN, Djamel Ould Abbès, se trouvait hier à Tizi-Ouzou, pour réunir cadres et élus de son parti issus de cette même wilaya, de Béjaïa, Bouira et Boumerdès.
Laquelle proposition du gouvernement a en effet accueilli le niet catégorique du président de la République lui-même qui a rejeté l’option consistant à concéder le foncier à vocation agricole aux investisseurs étrangers. Une objection du Président qui a été d’ailleurs derrière le report du Conseil des ministres prévu le 8 mai dernier. Sautant sur l’occasion, le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, a considéré le rejet de cette proposition comme un «désaveu» pour le Premier ministre et son gouvernement. Hier, c’est au tour du RND de répondre pour défendre Ahmed Ouyahia et l’Exécutif qu’il dirige. Par voix de son porte-parole, Seddik Chihab, le deuxième parti au pouvoir a certes tempéré ses propos à l’adresse du parti de la majorité qu’il qualifie toujours d’«allié». Mais, s’agissant des attaques de Ould Abbès à peine voilées à l’adresse d’Ouyahia, le RND n’a pas été tendre avec le patron du FLN, qu’il accuse de mener une campagne pour «discréditer l’action du gouvernement dans sa quête de solutions pour régler la crise économique», a répondu Chihab dans une déclaration faite au micro de la chaîne Ennahar TV. à en croire donc la lecture du porte-voix du RND, ce n’est pas tant l’avant-projet de loi de Finances complémentaire pour 2018 qui intéresse les sorties médiatiques du SG du FLN, mais bien d’autres considérations qu’il cite à ce propos. Contrairement à ce qu’aurait dit ou pensé Ould Abbès, il s’agit, pour l’Exécutif, de «recherche de nouvelles sources de financement fondées sur le réalisme et l’efficacité», enchaîne Seddik Chihab, qui n’a pas trop tardé sur le point relatif au dossier du foncier, dont le président de la République a refusé de céder sur un principe de l’État. À ce titre, il est bon de rappeler que sur instruction du chef de l’État, le gouvernement a revu l’avant-projet dans son point relatif aux concessions agricoles. Outre cette question qui continue à alimenter la polémique, il est question de revoir avec minutie l’autre point inhérent aux rallonges budgétaires prévue dans la première mouture du texte. Enfin, il est à souligner que l’avant-projet en question devait être examiné jeudi denier en Conseil des ministres. Cependant, des circonstances liées au décès de la mère du président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, a contraint au report de la rencontre.
Farid Guellil

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