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Le caracètre obligatoire du service civil maintenu dans son projet : Les arguments de Hasbellaoui

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La décision de maintenir le service civil dans le projet de loi sur la Santé, telle que présentée hier à l’APN, par le ministre Mokhtar Hasbellaoui, risque de déplaire aux médecins résidents. Eux, qui, pour rappel, ont plaidé la suppression de son caractère obligatoire ou tout au moins son réaménagement dans la loi. Cependant, à l’heure actuelle, le bras de fer les opposant à la tutelle n’a débouché sur aucun compromis sur cette question, au cœur des revendications de cette corporation médicale. Du côté du ministre en tout cas, le maintien du service civil dans le projet entend «réduire l’écart en matière de prestations sanitaires, préventives et thérapeutiques dans les régions à faible couverture sanitaire, et ce en concrétisation du rôle social de l’État qui garantit les droits fondamentaux dans le cadre de la solidarité nationale», comme pour renforcer une décision d’essence sociale prise par le gouvernement. Si maintenant la décision de garder ce service tel quel, et qui s’impose aux médecins résidents, serait adoptée d’ici la fin des débats sur le projet de loi sur la Santé, le gouvernement entend répondre tout de même à leurs préoccupations. Il s’agit, selon les assurances du ministre, de mobiliser les moyens nécessaires et de réunir toutes les conditions adéquates au profit des médecins dans l’accomplissement de leur mission. «L’État se chargeait de la mobilisation de tous les moyens matériels, humains et techniques pour accomplir le service civil dans des conditions favorables», s’est engagé Mokhtar Hasbellaoui, visiblement conscient de la réaction des médecins résidents face au maintien du service civil dans ce projet de loi. À rappeler que cette catégorie de la famille médicale a maintes fois organisé des mouvements de grève. Leurs actions observées sur le terrain, autrement dans les enceintes des établissements hospitaliers à travers le pays, ont créé la paralysie dans le secteur. Plus tard, la tutelle ministérielle a ouvert la porte du dialogue lors duquel plusieurs rounds ont été tenus. Cependant, aucune des réunions entre les deux parties n’a débouché sur une solution susceptible de mettre fin aux bras de fer.

L. B.

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