Au mois d’août de l’été 2017, alors qu’il était gravement malade et hospitalisé à Paris pour un cancer du pancréas, le maestro de la chanson Kabyle et Algérienne, Djamel Allam, dont la discographie a atteint une dimension internationale, avait été donné pour mort. Il ne s’agissait alors que de folles rumeurs, a-t-on écrit, sous le titre : «La voix de Djamel Allam retentit toujours».
Le destin aura voulu que l’auteur de «Yemma Gouraya» tire sa révérence une année plus tard, à l’âge de 71 ans, soit hier, le 15 septembre, dans un hôpital de la capitale française. Avant de rendre l’âme, le chanteur vedette a longtemps résisté à cette méchante maladie. La mauvaise nouvelle est tombée tel un couperet sur ses fans, la famille artistique et tous les citoye plus d’une dizaine d’albums. Djamel Allam a débuté sa carrière en 1974 avec la sortie de son premier album, intitulé «mara d-y ughal» (Lorsqu’il reviendra), parmi lesquelles la chanson «Thella», qui retentit jusqu’à aujourd’hui dans l’oreille de ses admirateurs.
Avant de se faire connaître auprès de ses fans, l’interprète de «Argou» (Le rêve des vents), édité en 1978 et «Si Slimane» sortit en 1981, avait suivi les premiers cours de musique dans le Conservatoire de Béjaïa.
Depuis lors, il enchaîne album sur album. Ainsi, il a su bercé ses amoureux pendant des années aves ses chansons vedettes que l’on peut résumer par «Amghar» (Le vieux), «À yemma» (Les youyous des anges) etc…
Aujourd’hui, même étant mort, rien n’altérera l’héritage artistique qu’il lègue désormais, encore et encore, à bien des générations. La voix de Djamel Allam résonnera toujours et le majestueux mont de Gouraya, qui surplombe la ville de Béjaïa, en a fait large écho, même si sa disparition a laissé tout le monde sans voix.
Farid Guellil