Accueil Edito L’ANP en guerre contre la drogue

L’ANP en guerre contre la drogue

0

Qui mieux que l’Armée nationale populaire pour connaitre les chemins tortueux empruntés par les trafiquants des produits hallucinogènes dans leur tentatives d’inonder l’Algérie de ces drogues ? Qui encore mieux qu’elle pour protéger le pays du complot dirigé contre lui d’au-delà des frontières Ouest ? C’est peu dire d’une Institution sécuritaire qui ne ferme jamais les yeux et veille, jour et nuit, sur la sécurité du territoire et la quiétude de ses habitants. En effet, nous assistons, froid dans le dos, à un flux de plus en plus important du trafic de drogues, de toutes sortes, dont la quasi-totalité nous vient du Maroc. Fort heureusement, l’essentiel de ces toxicités est souvent saisi grâce à la vigilance de nos services de sécurité. Pas besoin de faire un dessin pour s’en apercevoir : le mauvais voisin « ne nous veut tellement pas de mal »-pour reprendre à l’antipode la voix de son maître Mohammed VI- qu’il nous fait la guerre par le moyen de la drogue.
Chaque jour que Dieu fait, nos militaires déjouent les tentatives d’introduction en quantités énormes. Prenons le bilan des saisies opérées par l’ANP en 2023 pour s’en convaincre de l’énormité du phénomène: 573 quintaux de kif traité marocain, 86,345 kilogrammes de cocaïne et 11.625.283 comprimés psychotropes ! Aujourd’hui, lorsqu’on voit le chef d’état-major de l’ANP en personne, le général d’Armée, Saïd Chengriha, en l’occurrence, mettre en garde contre la montée en puissance du trafic des substances psychotropes dans notre pays, c’est que le motif d’inquiétude est sérieux. C’est en tout cas, le message livré, hier, par le chef de l’Armée, à partir de la 5e Région militaire où il était en visite. Imaginons un seul instant les dégâts qu’auraient occasionné ces millions d’unités de psychotropes si elles venaient à arriver à destination du « consommateur » algérien. Indescriptible serait l’état de la psychose sans compter l’impact sur le plan social.
Devant la gravité de la situation, l’ANP maintient l’état de vigilance maximum, a rassuré, encore une fois, Saïd Chengriha, qui a mis le doigt sur le mal. Bien que, en effet, le dispositif contre la drogue est de mise, la montée en flèche du trafic des produits hallucinogènes en Algérie inquiète. Il a peut être atteint la cote d’alerte. Ce qui exige des autorités la mise à jour du plan de riposte global afin que la situation n’empire pas. Sur le front de la lutte, les efforts nécessitent le concours de tous. Du citoyen jusqu’aux ministères (Éducation, Enseignement supérieur, Justice, protection de l’enfance, Jeunesse et Sports, Culture etc.) C’est aussi un rôle dévolu aux associations de la société civile pour réduire autant que faire se peut, le volume de la clientèle potentielle.
Farid Guellil

Article précédentAlgérie-Guinée (J-3) : Les Verts au complet pour la 3e séance d’entraînement
Article suivantSELON LE DG DES VENTES DE LA MARQUE CHINOISE POUR LA RÉGION MENA, JASON LIU : « La première « Geely algérienne » avant 2026 »