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L’AMBASSADEUR SUD-AFRICAIN À ALGER, DENIS THOKOZANI DLOMO, RÉVÈLE : «Sans l’Algérie, Nelson Mandela ne serait pas ce qu’il était devenu !

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Le prix Nobel de la Paix 1993, pour son combat contre l’apartheid aurait eu, ces 100 ans, hier, mercredi 18 juillet, mais l’esprit combatif de Nelson Mandela, contre toute discrimination et domination, qui se manifestent malheureusement, encore, à travers le monde, est là pour rappeler, éclairer et animer d’autres à aller de l’avant pour que l’Afrique sorte des crises et tensions qui la minent, sur fond des jeux des puissances de ce monde.

Après avoir, avec la détermination des Sud-africains, briser les chaînes d’un système d’apartheid régnant longtemps sur cette partie de la terre africaine, Nelson Mandela a continué son parcours de combattant, même dans le règlement de crises ayant secoué , des pays africains. Au Burundi, il faut rappeler, qu’il avait consenti des efforts considérables durant des mois, en présidant les négociations politiques, qui avaient fini par la conclusion d’Accords de paix d’Arusha, ayant conduit à l’apaisement entre les acteurs concernés par la crise. Des rues et des boulevards à travers le monde porte son nom, pour que nul n’oublie ce que furent les sacrifices du peuple Sud-africain, dans sa lutte contre un système qui a été, faut-il le rappeler, soutenu par les plus grandes puissances occidentales et notamment Israël. Ses mémoires sur sa vie de militant et combattant de la liberté, il les a publiées, sous le titre, «Un long chemin vers la Liberté» pour dire à ceux qui luttent encore, pour cette liberté, qu’ils l’atteindront, après un long parcours de sacrifices et de détermination, pour y parvenir. Évoquer Nelson Mandela, en cette occasion de la célébration, à travers le monde, du centenaire de sa naissance, c’est rappeler son combat pour la liberté de son peuple et c’est aussi dénoncer l’oppression des peuples qui persistent encore, sur fond de la confrontation des stratégies de pays puissants ou celle qu’exercent les systèmes coloniaux persistants, en Palestine et en Afrique, au Sahara occidental. Nelson Mandela a passé près de trente ans en prison, en réclusion de 1962 à 1990, dans les geôles du gouvernement de l’apartheid d’Afrique du Sud, parce qu’il avait un rêve : voir son peuple libre, et aux grands acteurs occidentaux de la scène internationale de traduire leurs discours hommages à la mémoire de Mandela, pour que les Mandela pour la liberté de la Palestine et du Sahara occidental, puissent sortir des prisons de l’occupant israëlien et marocain, respectivement, et en finir avec le système colonial d’Apartheid, comme ce fut le cas, pour les Sud-africains. Rendant un vibrant hommage à ce leader africain, le premier ambassadeur algérien, en Afrique du Sud, Noureddine Djoudi, avait indiqué, mardi, à Alger, que «les liens entre Mandela et l’Algérie étaient très étroits» et que «Mandela était très imprégné de l’histoire de la résistance algérienne contre le colonialisme français», et que Mandela «s’en est beaucoup inspiré dans sa lutte contre le régime de l’apartheid» a-t-il soutenu. Intervenant, à son tour, Eric Overvest, Résident du système des Nations Unies (ONU) en Algérie, dira qu’«Il n’y a aucun doute que Nelson Mandela affectionnait particulièrement l’Algérie considérée» a-t-il tenu à rappeler «à l’époque, comme un pays modèle en matière de libération», a-t-il souligné, avant d’ajouter, que «l’Algérie est très vite devenue sa seconde patrie.». Pour sa part, l’ambassadeur d’Afrique du Sud à Alger, Denis Thokozani Dlomo, a indiqué que sans notre pays «Nelson Mandela ne serait pas ce qu’il était devenu», saluant le rôle de l’Algérie dans son soutien aux peuples à la liberté et pour l’indépendance.
Karima Bennour

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