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L’AMBASSADEUR DE LA RASD, À ALGER, ABDELKADER TALEB OMAR : «Les propos de Omar Hilal vont à contre-sens des efforts de Köhler»

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L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, Abdelkader Taleb Omar a fortement critiqué les dernières déclarations de l’inénarrable représentant marocain auprès de l’ONU qui, a contre-courant du processus de paix et des efforts du représentant du SG de l’ONU , parle d’un prétendu plan d' »autonomie », auquel personne n’accorde la moindre attention .
Le diplomate a exprimé l’indignation et le rejet des responsables sahraouis des déclarations du délégué marocain, Omar Hilal, qui avait indiqué que « l’autonomie » proposée par Rabat était « tout ce que peut être proposé pour le règlement du conflit au Sahara occidental », des propos que l’ambassadeur sahraoui a qualifié de « retour au point de départ du processus de négociation ».
Après avoir noté que ce genre de déclaration « n’exprime pas une volonté réelle du négociateur marocain de parvenir à la paix et au règlement du conflit au Sahara occidental », le diplomate sahraoui a mis en garde contre le « danger » de l’attachement acharné de Rabat à sa proposition en question, qui est en violation du droit international, pour une question de décolonisation inscrite à l’ONU et ne répond pas aux objectifs du Conseil de sécurité et aux efforts de l’envoyé personnel du Secrétaire général onusien au Sahara occidental, Horst Köhler. Il a souligné, par ailleurs, que le dernier briefing présenté par Köhler devant le Conseil de sécurité « appelle à trouver une solution politique à la question sahraouie à condition que les parties au conflit, le Polisario et le Maroc , coopèrent avec les membres du Conseil de sécurité et la communauté international en général à l’effet de trouver une solution garantissant le droit du peuple sahraoui à l’indépendance à travers l’organisation du référendum d’autodétermination. Abdelkader Taleb Omar, a affirmé d’autre part que la partie sahraouie était « très optimiste quant au climat positif » marquant le processus de paix menée par les Nations unies (ONU) pour le règlement du conflit au Sahara occidental. Il a estimé que la plus grande épreuve à laquelle fait face, aujourd’hui, le Conseil de sécurité consistait à « parvenir à des négociations traitant le fond de ce conflit et assurant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination ». « Toutes les parties concernées attestent de l’existence d’un climat positif au regard des efforts consentis par l’émissaire onusien, Horst Köhler qui a salué, lors de son dernier briefing devant le Conseil de sécurité les démarches entreprises jusqu’à présent concernant le règlement du conflit au Sahara occidental » qui, a-t-il dit, « ont impulsé une nouvelle dynamique tout en ouvrant de prometteuses perspectives en faveur du règlement ». Par ailleurs, l’ambassadeur sahraoui a exprimé son souhait de voir cet optimisme se poursuivre afin de le transformer en des actions palpables devant faire pression sur le Maroc pour qu’il mette fin à ses positions entravant les efforts internationaux ». En ce qui concerne la position de l’Arabie saoudite sur le conflit au Sahara occidental, Taleb Omar a exprimé son souhait de voir le Royaume saoudien prendre une position officielle qui soit « juste » envers la question sahraouie. Concernant la position américaine, Taleb Omar a reconnu que « le geste effectué dernièrement par Washington a beaucoup contribué au développement enregistré aujourd’hui dans le processus politique de la question sahraouie », appelant la partie américaine à poursuivre les efforts afin de mettre fin à ce gel et trouver une solution garantissant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination ». Ainsi la position des États-Unis est claire concernant la résolution de la question sahraouie, au même titre que celle d’autres pays à l’instar de la Russie, de la Grande Bretagne, de la Chine, de l’Afrique du sud et de la Bolivie, ainsi que les pays membres du Conseil de sécurité qui œuvraient à la résolution du conflit à travers l’application des résolutions onusiennes et des lois internationales ».
M. Bendib

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