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L’AFFAIRE CONCERNE UN MARCHÉ DOUTEUX : Trois anciens cadres de Mobilis en détention provisoire 

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Depuis son accession au poste de Premier magistrat du pays, le président Abdelmadjid Tebboune a fait de la lutte contre la corruption, le fer de lance de son programme, annonçant la fin de l’impunité pour les dilapidateurs de deniers publics et le renforcement des mesures de contrôle, visant à redresser la gestion des administrations publiques, face aux préjudices financiers ayant miné le secteur économique national.  Par conséquent, le président de la République a misé, dans le cadre de ses orientations, sur la priorité de mettre en place un arsenal juridique, en vue de l’application de la loi, contre l’exploitation de la Fonction publique à des fins privées et illégales, et d’assainir ainsi le climat des affaires, au sein des institutions publiques. Un dispositif de veille a été créé à cet effet et permis de mettre en échec des tentatives de dissimulation et la récupération d’importants biens mobiliers et immobiliers, dans le cadre du recouvrement des biens de l’État et la récupération de tous les fonds détournés. Abdelmadjid Tebboune avait également ordonné la création d’une nouvelle instance chargée de la surveillance et de l’investigation sur les cas d’enrichissement illicite et les signes extérieurs de richesse chez les agents publics, fonctionnaires, responsables politiques ou gestionnaires d’entreprises publiques, à savoir la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC). Autant d’initiatives qui ont permis d’enclencher une opération de grand nettoyage d’envergure. Notamment dans des opérations de passation de marché et l’attribution des projets, où de hauts responsables ont récemment été mis en cause, dans une affaire vieille de cinq ans.  Selon des informations qui sont parvenues à la justice concernant la conclusion d’un marché suspect, durant l’année 2019, entre l’opérateur public de téléphonie mobile ATM Mobilis et un consortium algéro-étranger, une enquête préliminaire a été menée. Les investigations ont établi la responsabilité d’anciens cadres de Mobilis, dont l’ex-chef du département réseau et services, le président de la commission des marchés et un employé de Mobilis, ainsi que du gérant de la « Sarl Data Mena ». Après parachèvement de l’enquête préliminaire, une information judiciaire a été ouverte sur les faits reprochés aux mis en cause suscités et leurs acolytes, pour « délits d’incitation de fonctionnaires publics à l’abus d’influence effectif et supposé en vue d’octroyer à des tiers d’indus avantages, participation à la dilapidation volontaire de deniers publics, tout en tirant profit de l’autorité et de l’influence d’agents d’entreprises publiques en vue d’obtenir des avantages non justifiés et un aménagement des prestations et des délais de livraison, à leur profit ». Ainsi, le juge d’instruction près le pôle national a entendu toutes les parties et a ordonné le 15 avril dernier la mise en détention des dénommés BS, Dj M et BO, alors que 4 autres mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire, l’instruction de l’affaire étant toujours en cours.

Hamid Si Ahmed 

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