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L’aéroport de Dubaï devient numéro un mondial

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L’aéroport de Dubaï a annoncé, mardi, avoir surclassé l’aéroport londonien de Heathrow, pour devenir le numéro un mondial par le nombre de passagers internationaux. Dubai Airports, qui gère le hub de Dubaï, a indiqué que 70,4 millions de passagers de vols internationaux y avaient transité en 2014, ajoutant que ce chiffre devrait atteindre les 79 millions en 2015. L’an passé, le nombre de passagers a augmenté de 6,1% par rapport à 2013, permettant à l’aéroport de Dubaï d' »affirmer sa position de numéro un mondial pour les passagers de vols internationaux », indique le communiqué de Dubai Airports. Pour la même année, Heathrow a indiqué avoir totalisé 68,1 millions de passagers de vols internationaux. Mais cet aéroport a été emprunté au total par 73,4 millions de passagers, si on compte ceux des vols intérieurs. « Cette étape historique est l’aboutissement de plus de cinq décennies de croissance à deux chiffres », s’est félicité dans le communiqué le président de Dubai Airports, cheikh Ahmed ben Saïd Al-Maktoum. Le P-DG de Dubai Airports, Paul Griffiths, a annoncé, dans le même communiqué, que la capacité de l’aéroport de Dubaï serait portée à 90 millions de passagers avec l’ouverture cette année du Hall D. « Aujourd’hui, nous publions également nos projections pour 2015 qui prévoient 79 millions de passagers », a-t-il ajouté. L’aéroport de Dubaï est le hub d’Emirates, la plus grosse compagnie aérienne du Moyen-Orient, qui avec Etihad d’Abou Dhabi et Qatar Airways monopolise une bonne partie du trafic de passagers entre l’Occident, l’Asie et l’Australie. Dubaï a un deuxième aéroport, Al-Maktoum International, ouvert en 2013 au trafic passagers, et qui devrait atteindre la capacité de 120 millions de passagers une fois achevé.

Un espion russe présumé arrêté à New York
La diplomatie russe a dénoncé, mardi, l’arrestation à New York d’un espion présumé russe, en affirmant que celle-ci s’inscrivait dans le cadre de la campagne antirusse lancée par les États-Unis contre la Russie, dont les relations avec l’Occident sont au plus bas depuis la Guerre froide. Les États-Unis ont décidé de lancer une nouvelle phase de la campagne antirusse en faisant mousser une fois de plus des histoires d’espionnage, a affirmé le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch, dans un communiqué. Le FBI a annoncé lundi à New York l’arrestation d’un espion russe présumé, qui se faisait passer pour un employé de banque russe et était membre d’un réseau essayant de collecter des données économiques, selon la police fédérale américaine. Il s’agit du directeur adjoint de la représentation de la banque russe Vnesheconombank aux États-Unis, Evgueni Bouriakov, selon le communiqué de la diplomatie russe qui souligne qu’aucune preuve appuyant les accusations contre lui n’a été présentée par la partie américaine. Les relations russo-américaines traversent depuis longtemps une période bien difficile à cause de la politique hostile de Washington, a rappelé M. Loukachevitch. Il a appelé les services secrets américains à mettre fin aux provocations contre des citoyens russes, estimant que de telles actions aggravaient les problèmes dans les relations bilatérales et sapaient les perspectives de coopération entre Moscou et Washington. La Russie est frappée par des sanctions économiques sans précédent de l’Union européenne et de Washington, qui l’accusent de soutenir militairement les rebelles prorusses dans l’est de l’Ukraine. Le président américain Barack Obama a promis dimanche d’accroître la pression sur la Russie, suite à des bombardements sur le port ukrainien de Marioupol, attribués aux séparatistes prorusses, et qui ont tué 30 civils.

Trois tués dans une manifestation contre la Mission de l’ONU au Mali
Trois personnes ont été tuées, mardi à Gao, dans le nord du Mali, pendant une manifestation contre la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), accusée de tenter d’affaiblir des groupes armés soutenant le gouvernement contre les rebelles, selon des sources concordantes. Une manifestation similaire avait déjà eu lieu lundi, sans faire de victime. Mardi à la morgue de Gao, nous avons au moins trois manifestants morts, dont certains par balle, a déclaré à l’AFP un responsable de l’hôpital, faisant également état de plusieurs blessés graves. La tension est toujours vive à Gao après la mort d’au moins trois civils qui étaient parmi les manifestants, a indiqué à l’AFP un responsable du ministère de la Sécurité sous couvert d’anonymat. Nos policiers ont été assiégés ce matin (mardi) par des manifestants, mais je peux vous dire qu’aucune force de la Minusma n’a tiré sur les manifestants. Aucun, absolument aucun ordre n’a été donné de faire usage d’armes. Je suis formel, a déclaré de son côté Arnaud Akodjènou, numéro deux de la Minusma. Nous sommes en contact très étroit avec les autorités maliennes, a-t-il ajouté. Selon des témoignages recueillis par l’AFP, les manifestants furieux, qui avaient déjà manifesté lundi à Gao devant le siège de la Minusma, jetant des pierres sur le bâtiment, ont tenté mardi de le prendre d’assaut.

Mondial 2022 : une «farce» pour le Conseil de l’Europe
Le Conseil de l’Europe a rendu un rapport accablant sur l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, ce mardi. Selon lui, la FIFA doit absolument reconsidérer le vote.La polémique autour de l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar est loin d’être terminée.Ce mardi, c’est le Conseil de l’Europe qui a rendu un rapport à ce sujet. Il y dénonce une procédure «profondément entachée d’illégalité». Pour la commission de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), il y a même urgence, la Fédération internationale doit absolument mettre fin à cette «farce». «La FIFA ne saurait se dérober de son obligation de procéder à un nouveau vote», estime-t-elle, par la voix du député travailliste britannique, Michael Connarty, rapporteur de ce projet.Entre «pratiques extrêmement douteuses» et «tentative d’étouffer l’affaire» de la part des instances mondiales, les parlementaires ne laissent rien au hasard. «L’affirmation concernant l’absence d’une responsabilité directe du Qatar pour les agissements de M. Bin Hammam ne saurait rendre valide une procédure si profondément entachée d’illégalité», ajoutent les 300 signataires des 47 États membres du Conseil de l’Europe, dont le texte de résolution doit être soumis en avril en session plénière à l’APCE, à Strasbourg. Pour rappel, cette assemblée n’a pas de valeur contraignante, mais constitue une pression politique.

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