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LA RAPPORTEUSE SPÉCIALE DE L’ONU, INTERPELLE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE : « L’entité sioniste doit être sanctionnée !»

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United Nations (UN) Special Rapporteur on the Rights Situation in the Palestinian Territories, Francesca Albanese speaks at a press conference during a session of the UN Human Rights Council, in Geneva, on March 27, 2024. Francesca Albanese who concluded Israel was committing acts of genocide in the Gaza Strip received broad support at the United Nations on March 26, 2024, with countries speaking up to back her and her report. (Photo by Fabrice COFFRINI / AFP)

La rapporteuse spéciale de l’ONU sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a lancé, hier, un appel à la communauté internationale pour qu’elle impose des sanctions à l’entité sioniste et suspende ses relations diplomatiques jusqu’à ce qu’elle respecte la décision de la Cour internationale de Justice (CJI).
La CJI a récemment ordonné à l’entité sioniste de cesser immédiatement son agression contre Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, et de maintenir le passage de Rafah ouvert pour permettre un accès sans restriction à l’aide humanitaire. Mme Albanese a souligné, dans un message publié sur X, que malgré cette décision de la CJI, l’entité sioniste intensifie ses attaques contre Rafah, ce qui suscite des inquiétudes terrifiantes parmi les civils piégés dans la ville. Elle a insisté sur la nécessité pour les États membres d’imposer des sanctions, un embargo sur les armes et de suspendre les relations diplomatiques et politiques avec l’entité sioniste jusqu’à ce qu’elle mette fin à son assaut. Depuis le 7 octobre 2023, l’entité sioniste mène une agression génocidaire contre la bande de Ghaza, entraînant des dizaines de milliers de victimes civiles, principalement des enfants et des femmes, ainsi qu’une catastrophe humanitaire sans précédent et une destruction massive des infrastructures. Le blocus imposé par l’entité sioniste contre la bande de Ghaza a plongé sa population, en particulier celle du nord de l’enclave palestinienne, au bord de la famine. Cette agression a contraint 85 % de la population de Ghaza à se déplacer en interne en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies.

L’Italie renouvèle son soutien humanitaire
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a annoncé, samedi, que l’Italie reprenait ses financements en faveur de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) après une réunion avec le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustapha à Rome. Tajani a déclaré avoir informé M. Mustapha que le gouvernement italien avait prévu de nouveaux financements pour la population palestinienne, dont 35 millions d’euros au total, dont cinq millions seraient alloués à l’UNRWA, selon un communiqué officiel. Les 30 millions d’euros restants sont destinés à l’initiative « Food for Ghaza » lancée par l’Italie en collaboration avec des agences onusiennes. L’UNRWA, qui coordonne l’aide à Ghaza, a rencontré des difficultés financières après que l’entité sioniste a accusé une douzaine de ses employés à Ghaza d’avoir participé à l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » le 7 octobre 2023, sans fournir de preuves selon un rapport du comité d’évaluation de l’ONU. Cette accusation a incité de nombreux pays donateurs, dont l’Italie, à suspendre brusquement leur financement à l’agence, mettant en péril ses efforts pour fournir une aide indispensable à Ghaza, où l’ONU a averti d’une famine imminente.

Le monde vent debout contre Israël
L’entité sioniste se trouve dans un isolement international croissant depuis son agression contre le peuple palestinien à Ghaza et en Cisjordanie, y compris à El-Qods, il y a 232 jours. L’occupant n’a pas réussi à défendre son récit prétendu de légitime défense, montrant clairement au monde que cet État occupant a exploité les événements d’octobre pour intensifier sa politique de génocide et de nettoyage ethnique contre les Palestiniens. Cette politique a entraîné un isolement international croissant pour Israël, avec des manifestations hebdomadaires de soutien au droit du peuple palestinien à l’autodétermination dans le monde entier. De nombreux étudiants américains et européens ont également manifesté pour exiger la fin de l’agression israélienne, accusant Israël de colonialisme et d’apartheid et appelant à boycotter les universités israéliennes.
Sur le plan juridique et diplomatique, la légitimité d’Israël s’est effondrée à l’échelle internationale en raison de l’affaire de génocide intentée contre lui par l’Afrique du Sud, soutenue par des dizaines d’autres pays. De plus, le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, cherche à émettre un mandat d’arrêt contre Netanyahou et son ministre de la Guerre. Pour Israël, les choses se compliquent davantage avec la reconnaissance, par des pays clés de l’Union européenne, de l’État de Palestine, dont l’Espagne, la Norvège et l’Irlande, ce qui signifie que près d’un tiers des pays européens reconnaissent désormais l’État palestinien. En conséquence, toutes ces évolutions internationales montrent clairement qu’Israël traverse actuellement l’une des périodes les plus sombres de son histoire depuis sa création en 1948, alors que son isolement s’aggrave. Contrairement à son image démocratique et civilisée qu’elle tente toujours de projeter, Israël est devenu, aux yeux du monde, un État occupant et répressif qui ne respecte pas le droit international ni ses dispositions.
M. Seghilani

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