Les trois clubs ayant validé leurs billets pour la Ligue 1 algérienne de football, l’USM Blida, le RC Relizane et le DRB Tadjenanet, se sont illustrés cette saison par le maintien de leurs entraîneurs respectifs dans un championnat caractérisé par des changements fréquents au niveau de la barre technique des autres formations. De retour à Blida peu avant l’entame de la compétition, pour un deuxième passage dans le club de la ville des Roses, l’entraîneur Kamel Mouassa a réussi le pari de faire accéder son équipe parmi l’élite après trois années de présence dans le deuxième palier. En dépit de certains problèmes nés de l’injonction de l’entourage de l’équipe dans son travail, comme il l’a lui-même souligné récemment à la presse, Mouassa est allé jusqu’au bout de sa mission grâce notamment au soutien dont il a bénéficié de la part de la direction du club, à sa tête le président Mohamed Douiden. Résultat de cette politique prônée par les responsables blidéens : l’USMB a réussi sa montée avant trois journées de la fin des débats. Idem pour l’entraîneur Abdelkrim Benyelles qui a pris en main, l’été dernier, la formation du RC Relizane alors qu’elle venait tout juste d’accéder en Ligue deux.
Le chemin de l’équipe, obligée d’accueillir à Oued Rhiou ses adversaires lors de la phase aller, a été parsemé d’embûches. Pis, Benyelles a failli »craquer » à mi-chemin lorsqu’il avait démissionné de son poste en réaction au mauvais comportement des supporters envers les joueurs pour avoir concédé une contre-performance à domicile. Mais la direction du RCR ne l’a pas entendu de cette oreille et a insisté pour que son coach poursuive sa mission. Un choix qui s’est avéré des plus judicieux au vu des résultats du nouveau promu, qui a assuré vendredi son retour dans la cour des grands avant une journée de la fin du championnat et après plusieurs années de disette.
Le DRB Tadjenanet cueille lui aussi les fruits de la stabilité de la barre technique de son équipe première.
Le club, qui est à sa première saison en Ligue 2, a réussi, pour un coup d’essai, un coup de maître. Sous la houlette de son jeune entraîneur Lyamine Boughrara, le DRBT a fait sensation en déjouant tous les pronostics.
« Le fait que personne ne misait sur notre équipe dans la course à la montée, a en quelque sorte arrangé nos affaires », a déclaré l’ancien portier international, qui met en relief au passage « la stabilité ayant prévalu au niveau de la barre technique à Tadjenanet, tout comme à l’USMB et au RCR » et qui, à ses yeux, « a été pour quelque chose dans la réussite de ces trois formations ».