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Kohler annonce des négociations avant l’expiration du mandat de la Minurso : «Un round entre le Front Polisario et le Maroc, l’automne prochain »

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Dans son briefing des membres du Conseil de sécurité (CS) des Nations unies (ONU), l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU, pour le Sahara occidental, Horst Köhler, les a informés, qu’il compte lancer le cinquième round des négociations entre le Front Polisario et le Maroc, l’automne prochain, plus précisément, entre fin octobre et début novembre.

Après l’impossibilité qu’avait rencontré Christopher Ross, le prédécesseur de Kôhler, à tenir le 5ème round des négociations entre les deux parties précités, à cause des entraves de l’occupant marocain à sa mission, comme ce fut le cas pour son prédécesseur, James Baker, leur successeur , depuis aout dernier, à ce poste, Horst Köhler a annoncé, mercredi dernier, au Conseil de sécurité, selon une source citée par l’APS, qu’il «tiendra le 5ème round» des négociations, à l’arrêt depuis 2012, l’automne prochain. Le Front Polisario a réaffirmé, le lendemain du briefing de l’émissaire de l’institution onusienne des membres du CS, « sa volonté à coopérer avec Köhler » dans le cadre, est-il précisé « de l’opération politique de l’ONU, d’engager des négociations conformément à la résolution du Conseil de sécurité».
Appelant l’ONU, poursuit le Front Polisario, notamment son Conseil de sécurité, « à s’acquitter de leurs responsabilités de manière à se conformer aux principes de la charte des Nations unies», il a également appelé les membres du CS «au respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance» indique-t-il. Un appel au respect et à l’application de la légalité internationale au Sahara occidental, dernière question de décolonisation inscrite sur l’agenda de l’ONU, qui semble s’adresser davantage, à certains acteurs au sein de ce Conseil, principalement la France, qui n’a et ne cesse de manœuvrer et tergiverser, à l’ONU, pour faire perdurer l’occupation par le Maroc, des territoires sahraouis, en violation du Droit international. Laquelle démarche persistante de la France, sur fond de son droit de Véto, qu’elle mobilise pour barrer la route à toute voie de règlement du conflit sur le Sahara occidental, opposant le Front Polisario au Maroc, devant permettre l’expression libre et démocratique du peuple sahraoui, par l’organisation du référendum d’autodétermination.
Dans sa présentation, mercredi dernier, de son compte rendu, devant les membres du CS, l’ex-président allemand, Köhler, leur annonce la tenue d’un round de négociations, entre le Front Polisario et le Maroc, l’automne prochain, laquelle période, devra connaître la réunion du Conseil de sécurité, sur la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), qui arrive à terme, fin octobre prochain. Qualifiant, dans son communiqué rendu public, jeudi dernier, les efforts déployés par l’émissaire de l’ONU depuis sa prise de fonctions de «facteur encourageant», le Front Polisario appelle « les membres du Conseil de sécurité «à s’acquitter de leurs responsabilités» notamment en se conformant aux principes de la charte de l’ONU et «à respecter» le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, comme le stipule la Légalité internationale, en matière de question de décolonisation. Alors que la partie sahraouie n’a cessé et ne cesse de coopérer avec l’ONU, depuis 1991, date du cessez le feu, entre le Front Polisario et le Maroc, sous les auspices onusiennes, en vue de la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, le Maroc, depuis cette date, n’a cessé de persister dans sa fuite en avant, en faisant fi du Droit international outre d’entraver les efforts de l’ONU, pour venir à bout de la dernière question de décolonisation inscrite sur son agenda.
Des tergiversations qui se sont manifestées et amplifiées à plus d’un titre, avec le soutien de la France, au sein de l’ONU et plus récemment au sein de l’Union européenne, après que sa Cour de justice a assigné tous ses membres de conclure des Accords avec le Maroc, en excluant le Sahara occidental, lequel pays est distinct et différent du royaume chérifien et sous occupation de celui-ci. Dans la réaction de Rabat, sur le briefing en question de Köhler, des titres de la presse du Royaume chérifien, s’est concentré, sur l’expression d’un des membres du Conseil de sécurité, en lui donnant la dimension animant la démarche du Palais royal et son Makhzen, alors que l’essentiel et le plus important, est l’annonce de la tenue du round des négociations, entre les deux parties en conflit sur le sahara occidental, le Front Polisario et les autorités marocaines, lesquelles occupent les territoires sahraouis, depuis 1975.
Karima Bennour

Alger réitère son soutien aux efforts de l’Onu et à Köhler
Le ministère des Affaires étrangères, via, son porte-parole, Abdelaziz Benali Chérif, a réitéré son soutien aux efforts des Nations unies et de l’envoyé personnel de son secrétaire général, pour le Sahara occidental, Horst Köhler, «en vue d’un règlement conformément au Droit international» a-t-il déclaré, à l’APS. Poursuivant, il assure que l’Algérie, «demeure disponible», comme, rappelle-t-il «elle l’a toujours fait, avec l’Onu en vue d’un règlement de la question du Sahara occidental» , conformément, indique la même source « au Droit international et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité qui garantissent au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l’autodétermination» est-il précisé. L’Algérie et la Mauritanie, sont deux pays observateurs, ayant chacun des frontières avec le Sahara occidental.
K. B.

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