Accueil ACTUALITÉ Journée internationale du vivre ensemble en paix : Réhabiliter les valeurs humaines

Journée internationale du vivre ensemble en paix : Réhabiliter les valeurs humaines

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Adoptée par les Nations unies, décembre dernier, sur proposition de l’Algérie, la célébration de la journée internationale «du Vivre Ensemble en paix», dans sa première édition, le 16 mai prochain, à travers le monde et notamment en Algérie, sera l’occasion de mettre plus de lumière sur les valeurs humanistes et ce qui nourrit le destin commun de l’humanité, pour chasser ce qui nourrit le racisme, les extrémismes, les atteintes aux droits des peuples, les tensions, les conflits, et surtout les guerres.

Lors de la présentation de la proposition de l’Algérie, pour l’adoption par les Nations unies (ONU) de la journée internationale «du Vivre ensemble en paix», le représentant permanent de l’Algérie, l’ambassadeur Sabri Boukadoum avait réaffirmé, à la plénière de l’Assemblée générale de l’ONU «l’attachement de l’Algérie à la culture de la paix, à la réconciliation nationale et à la solidarité» tout en rappelant que notre pays «est situé au carrefour de nombreuses cultures, religions et civilisations qui ont façonné son passé, qui constituent l’essentiel de son présent, et qui continueront de façonner son avenir» a-t-il soutenu. L’initiative algérienne à l’ONU, qui a été adoptée avec engouement par plus de 150 États membres de l’institution onusienne, a été le fruit d’efforts consentis tout au long d’un long processus, faut-il le rappeler, conduit par le ministère des Affaires étrangères, en partenariat avec l’Association internationale Soufie Alawiyya (AISA), dont le président d’honneur et guide spirituel de la Tariqa Alawiyya le Cheikh Khaled Bentounès, qui avait pris part à la séance d’adoption de cette résolution, par l’Assemblée générale de l’ONU. Pour Le Cheikh Khaled Bentounes, la Journée mondiale du Vivre Ensemble, «est un projet d’avenir pour un monde à venir, dont l’objectif est de se rassembler sans se ressembler, de rassembler pour assembler.» n’a et ne cesse de le souligner, le président d’honneur de l’AISA. L’adoption par l’ONU de cette journée internationale, que le monde s’apprête à célébrer pour la premiere fois le 16 mai prochain, est intervenue, un 17 décembre, soit au lendemain de la célébration, une semaine auparavant, le 10 décembre, de la Journée internationale des Droits de l’Homme. Loin d’être une simple coïncidence, l’une comme l’autre vise la mobilisation permanente des efforts de la communauté internationale, en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension, de la fraternité, du respect de l’autre, à travers le monde; ce qui contribuera considérablement à l’enracinement du respect des droits de l’Homme, dont principalement le droit à vivre dignement, libre et en paix, à l’abris de tous les abus discriminatoires, et privations des droits légitimes, de tout système politique colonial qui persiste à perdurer, notamment dans notre région arabe, la Palestine et le Sahara occidental.
Par la tenue, hier, du Forum El Moudjahid, consacré au programme de la célébration de la Journée mondiale «du Vivre ensemble en paix» par l’organisation nationale de la promotion de la culture de la paix et de la réconciliation, que préside, Fatma Zohra Mesbah, celle-ci a mis l’accent, sur la diversité et le programme par lesquels, son association compte marquer le rendez-vous mondial et notamment national, prévu le 16 mai prochain. C’est en présence d’une assistance nombreuse, représentants d’institutions du pays, dont ceux de l’assemblée populaire de la wilaya d’Alger, de la DGSN, du Parlement, outre les professionnels des medias, et des acteurs de la société civile algérienne. Etait présent, également, l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (Alger), à Alger, Abdelkader Taleb Omar. Si lors de son intervention, Fatma Zohra Mesbah a fait savoir que son organisation compte lancer prochainement une campagne de sensibilisation et d’information dans le but de faire connaitre ce rendez-vous institué par l’ONU, sur proposition de l’Algérie, outre de mettre l’accent sur les avancées notables, du vivre ensemble et en paix, notamment ceux accomplis, après la décennie noire du terrorisme qui a frappé notre pays et a été dommageable au vivre-ensemble et à la cohésion sociale. Ce qui a été évoqué par l’intervenante, qui a insisté sur la portée et la teneur de la démarche du chef de l’État, à travers, dira-elle, «son projet de réconciliation et de paix, prix à titre d’exemple à suivre à travers le monde» a-t-elle indiqué.
Karima Bennour

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