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« JE NE VISAIS PAS LE HIRAK MAIS LES INTRUS » : La mise au point du porte-parole de la Présidence

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S’exprimant jeudi dernier dans l’émission « À cœur ouvert » (Bi Qualb Meftouh) de la Télévision publique (EPTV), Belaïd Mohand Oussaïd, ministre-conseiller à la Communication et porte-parole officiel de la présidence de la République, a abordé les attaques qui ciblent l’Algérie dans ce contexte de crise sanitaire mais aussi dans le cadre du Hirak populaire. Notamment, cite l’APS dans son compte-rendu, « l’attaque ciblant l’Algérie lancée par des parties qui usent de tous les moyens pour s’attaquer à l’Algérie en abordant, dans un passé proche, le Hirak populaire, la crise du Covid-19 actuellement et bien d’autres choses à l’avenir». Et de préciser l’existence de « laboratoires étrangers ayant des comptes à régler avec l’Algérie qui distillent de fausses informations sur les réseaux sociaux».
Le lendemain, certaines parties, se sentant visées par les propos du porte-parole officiel de la Présidence, ont pris ces déclarations comme une « attaque » du Mouvement populaire du 22 février. Il n’en est rien, selon Belaïd Mohand Oussaïd qui, dans un communiqué rendu public hier, a tenu à apporter une mise au point.
Ainsi, le ministre conseiller à la Communication a affirmé qu’il ne visait pas le Hirak dans ses déclarations à la télévision nationale jeudi dernier, mais les « intrus aux liens douteux » qui incitaient au rassemblement alors que la situation générale ne le permettait pas en raison de l’épidémie du coronavirus (Covid-19).
« Afin de lever toute ambiguïté sur la vérité des déclarations faites dans l’émission de la Télévision algérienne +À cœur ouvert+, diffusée jeudi soir (9 avril) sur la chaîne nationale, au sujet de la position à l’égard du Hirak, déclarations qui ont été délibérément sorties de leur contexte par certaines parties dans le but de tromper et de diffamer. Je tiens à préciser que « le terme Hirak utilisé lors de l’émission ne s’entendait pas de toutes les composantes du Hirak, mais il était clair que les propos visaient uniquement les intrus qui incitaient au rassemblement alors que la situation générale ne permettait pas de tenir de rassemblements qui favorisent la propagation de l’épidémie », précise un communiqué du porte-parole officiel de la présidence de la République.
« Il est notoire que cette catégorie aux liens douteux s’est acharnée à l’époque à occulter même les appels des sages du Hirak, qui ont, à leur tour, été insultés, calomniés et menacés par cette-même catégorie », ajoute la même source.
« On ne saurait se passer de l’avis des nationalistes fidèles de ce Hirak dès qu’il s’agit de l’intérêt du pays. La preuve en est que le président de la République, dès son accession à la magistrature suprême du pays, a entamé des consultations avec un certain nombre de symboles du Hirak béni sur la situation générale du pays et la révision de la Constitution. Ces hommes et ces femmes méritent le respect et la considération pour leur rôle historique dans la préservation du pays d’un effondrement certain », a soutenu le ministre conseiller.
« Quant à ceux qui déforment délibérément les propos et pêchent en eau trouble, nous n’entrerons pas dans une polémique stérile avec eux, car, par leur plan connu de notre peuple, ils tentent vainement, dans cette conjoncture délicate, de nous détourner des questions fondamentales au service de notre Nation », a souligné le porte-parole de la Présidence.
F. Guellil

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