Accueil Culture+ Institut Cervantes d’Alger : Cinq grands classiques du cinéma espagnol en ligne...

Institut Cervantes d’Alger : Cinq grands classiques du cinéma espagnol en ligne gratuitement

0

L’Institut Cervantes d’Alger et l’Ambassade d’Espagne présentent la suite du cycle cinématographique intitulé  » Des classiques avec toi », qui a commencé en mai avec des œuvres majeures du cinéma ibérique. Alors que la première phase du cycle a présenté le cinéma du début du siècle avec Juan Antonio Bardem, Luis Garcia Berlanga et Luis Buñuel cette fois-ci il est question de la période allant de 1977 à 1997. Cinq longs métrages seront programmés entre le 3 juillet et le 2 août sur la chaine Vimeo de l’Institut Cervantes https://vimeo.com/institutocervantes. Pour y accéder, un lien sera disponible sur la page Facebook de l’Institut Cervantes d’Alger : https://www.facebook.com/InstitutoCervantesdeArgel. Ce nouveau cycle invite à connaitre le cinéma de la deuxième moitié du vingtième siècle, celle de période post-Franco, et annonciateur de bouleversements politiques et économiques qui mettront le pays su l’orbite du développement et où la culture et le tourisme joueront un rôle majeur. Ces films sont sous-titrés en français et chaque film sera projeté pendant 48mm, sur la chaine Vimeo de l’Institut Cervantes. « L’Esprit de la ruche (El Espíritu de la colmena) » de Víctor Erice (1973) est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre du cinéma espagnol, bien qu’il soit l’une des premières œuvres du réalisateur. Réalisé durant les dernières années de la dictature de Francisco Franco, ce film dont l’action se déroule dans les années 1940, est une critique subtile de l’Espagne d’après la guerre civile. La trame tourne autour d’Ana, une petite fille fascinée par le film d’horreur américain Frankenstein. Décrit comme « un portrait envoûtant de la vie intérieure d’un enfant tourmenté », ce long-métrage explore également la vie familiale et scolaire d’Ana. « Les saints innocents », une adaptation du roman éponyme de Miguel Delibes, est un des principaux exemples des politiques cinématographiques espagnoles des années 80, qui recherchaient à relancer le 7e art en s’articulant sur le fond essentiel de la littérature. Ce film de Mario Camus a remporté le prix ex aequo pour les deux acteurs principaux : Alfredo Landa et Paco Rabal. L’histoire de la famille de Paco «el Bajo», qui vit dans une propriété agricole en Extrémadure, présente une Espagne rurale, patrimoniale et dure des années soixante, en plein franquisme. La famille de paysans espagnols vit sous la tutelle d’un puissant propriétaire terrien, stoïquement, résignée, jusqu’à ce qu’un fait anodin vienne troubler le cours normal de cette triste vie. Le film Le Sud, quant à lui, porte sur la passion du réalisateur pour le monde du cinéma qui lui permit d’acquérir très vite une renommée internationale.
« La bonne étoile » est l’avant-dernier film de Ricardo Franco. Il s’articule autour d’un drame à trois voix; celles des trois personnages principaux, interprétés par Maribel Verdú, Antonio Resines et Jordi Mollà, qui nous embarquent dans une histoire forte. Rafael est un boucher, incapable de procréer, il recueille chez lui Marina, une jeune femme borgne qui vit une relation conflictuelle avec Daniel, son amant. Celui-ci, un truand qui finit en prison. Marina, enceinte de Daniel, accouche d’une petite fille, Estrella, que Rafael va élever comme si elle était la sienne. « La vachette » relate adaptée d’une histoire de l’écrivain Adelaida García Morales. Centré sur la vie de Estrella, enfant, puis devenue jeune femme, ce film qui se déroule sur le front durant la Guerre civile espagnole, narre une tentative de vol d’une vachette par des soldats républicains d’un village occupé par les rebelles. Cette satire sur la guerre du réalisateur Luis García Berlanga est en même temps un regard corrosif sur les conflits armés. Cinq combattants républicains sont alors envoyés à travers les lignes ennemies afin de capturer une des vachettes et boycotter ainsi la fête que les nationalistes veulent organiser dans le village voisin. Réussiront-ils à la saboter et avoir la nourriture qui leur manque?
A. E. T.

Article précédentFaouzi Ghoulam : «Tous les pourparlers sont reportés à la fin de saison»
Article suivantLe coup de gueule de Taoufik Makhloufi