Accueil ACTUALITÉ INDUSTRIE MINIÈRE : L’expertise sud-africaine au bénéfice de l’Algérie

INDUSTRIE MINIÈRE : L’expertise sud-africaine au bénéfice de l’Algérie

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Déjà excellentes dans tous les domaines, les relations entre l’Algérie et l’Afrique du Sud vont connaître un nouvel essor dans les secteurs de l’Énergie et des Mines. Hier, Mohamed Arkab, ministre de l’Énergie et des Mines, a reçu au siège de son ministère, le nouvel ambassadeur d’Afrique du Sud en Algérie, Yeble Lissidé Massitla.

Selon les indications données par le communiqué du ministère, Mohamed Arkab a exposé les opportunités d’investissement et de partenariat qu’offre le secteur de l’énergie en Algérie, dans l’exploration, le développement et les facilités ainsi que les avantages accordés aux investisseurs par la loi algérienne sur les hydrocarbures. La recherche, l’exploitation, la production et la transformation des substances minières, intéressent également les partenaires sud-africains. Des projets prometteurs sont envisagés privilégiant les échanges d’expertise et le transfert du savoir-faire sud-africains en la matière.
Selon les sites spécialisés, l’industrie minière est l’un des piliers de l’économie sud-africaine.
Entre 2021 et 2022, l’exportation des produits miniers  a généré pour ce pays des recettes de 63 milliards de dollars. Les mines de l’Afrique du Sud ont contribué à plus de 8,7 % du PIB en 2021 et rapporté environ 5,6 milliards de dollars en recettes fiscales. La filière des énergies renouvelables également est développée en Afrique du Sud. Les investisseurs sud-africains pourraient être intéressés par la construction d’installations de production d’énergie solaire photovoltaïque en Algérie d’une capacité de 15 000 mégawatts à l’échéance 2035. Ces opportunités de renforcer la coopération entre les deux pays seront sans doute concrétisées lors de la tenue de la prochaine session de la Haute Commission mixte bilatérale, prévue au début de l’année 2023. Pour rappel, les deux pays sont membres de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (Appo). La perspective de l’adhésion de l’Algérie au groupe des BRICS, dont fait partie l’Afrique du Sud, renforce la dimension stratégique des relations entre les deux pays, marquées, au plan politique, par la convergence de vues sur les problèmes internationaux, particulièrement les causes des peuples sahraoui et palestinien. A ce propos, en août dernier, le président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa a affirmé dans son discours prononcé devant les membres participant au 6ème congrès du parti au pouvoir le Congrès national africain pour définir les politiques publiques de la prochaine période, que son parti et son pays ne pouvaient être tranquilles tant que le Sahara occidental et la Palestine demeurent sous occupation.
Le président sud-africain a soutenu qu' »il nous appartient tous de soutenir avec grande force ces deux causes pour construire un monde meilleur ». « Nous devons intensifier largement notre action à l’échelle mondiale pour que nous puissions jouer un rôle efficace dans le règlement du conflit et soutenir les luttes des peuples opprimés de par le monde », a-t-il ajouté. Ces positions rejoignent celles de l’Algérie.
En fait, entre l’Algérie et l’Afrique du Sud, les liens d’amitié, de solidarité et de soutien mutuel sont forts et existent depuis longtemps, ancrés dans la lutte commune des peuples algérien et sud-africain contre le colonialisme et l’apartheid. L’an dernier, à l’occasion de la visite à Alger de la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, l’Algérie et l’Afrique du Sud ont convenu de renforcer la tradition de coordination et de concertation à tous les niveaux afin de préserver la convergence des vues entre les deux pays sur les questions d’intérêt commun. Plus récemment, il y a quatre mois, dans une déclaration à la presse au sortir de l’audience que lui a accordée le président Abdelmadjid Tebboune, à qui il a remis ses lettres de créances l’accréditant en qualité de nouvel ambassadeur d’Afrique du Sud en Algérie, Yeble Lissidé Massitla a rappelé que le peuple algérien a soutenu la lutte de son pays « bien avant la visite historique de Nelson Mandela en Algérie ». Il a mis en avant la solidité des relations entre les deux pays, soulignant la nécessité de les développer davantage.
M’hamed Rebah

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