Accueil ACTUALITÉ Indépendance de la justice : Louh encense les réformes de Bouteflika

Indépendance de la justice : Louh encense les réformes de Bouteflika

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La question de l’indépendance de la Justice dont dépend l’indépendance des magistrats dans le traitement des affaires judiciaires s’invite à nouveau au Parlement national. En réponse à une question d’un membre du Conseil de la nation, qui pose le doute sur ce principe judiciaire prépondérant, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a renvoyé, de ses réponses, aux réformes entreprises dans ce domaine et selon les orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En effet, un point essentiel figurant dans son programme depuis qu’il est en poste, le chef de l’État «a œuvré à la consolidation du rôle de la magistrature et son impartialité » et à « la protection des magistrats contre toute forme d’influence», réplique le ministre à la sénatrice du tiers présidentiel, Zohra Kerrab, alors que la séance du Sénat était consacrée à la présentation du projet de loi modifiant le code de Procédure pénale. «Les instructions du président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature, énoncent que nul ne peut user de sa fonction ou de sa position pour exercer une influence sur l’autorité judiciaire», a tenu comme argument Louh, encensant du coup les réformes dirigées dans ce domaine sensible par le chef de l’État. «Le président n’a de cesse d’œuvrer à la concrétisation des réformes du pouvoir judicaire, en tant qu’épine dorsale de toutes les réformes et garant des libertés et droits fondamentaux des citoyens», a encore ajouté le ministre du gouvernement comme pour souligner une question importante à laquelle le Président accorde un intérêt capital. À la sénatrice, qui met en doute l’indépendance des juges dans le cadre de l’exercice de leur fonction, loin de toute influence externe, Louh, qui n’a pas exclu l’existence de cas de cette nature, a rappelé le droit de recours aux personnes qui doutent des jugements rendus par la magistrature. «Les portes des institutions de l’État, y compris l’Inspection du travail et du Parquet, demeurent ouvertes à quiconque qui a une plainte», a rappelé le ministre. Autre argument, sur lequel Louh s’appuie dans sa plaidoirie, le fait que «même en tant que ministre de la Justice, la loi ne l’autorise pas à interférer dans le travail des magistrats».
M. Wali

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