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ILS REJETTENT LES ACCUSATIONS ET PLAIDENT L’INNOCENCE : Le sort des frères Kouninef connu le 23 septembre

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Au dernier jour des auditions, suivies des plaidoiries du collectif de la défense dans le procès spectaculaire des frères Kouninef, ces proches des Bouteflika accusés de « trafic d’influence, obtention d’indus avantages, blanchiment d’argent, détournement de fonciers et de concessions  et  non-respect des engagements contractuels dans la réalisation de projets publics », la présidente de l’audience a annoncé la fixation du verdict de l’affaire pour le 23 septembre prochain. Autrement dit, le sort de la richissime fratrie sera connu à cette date. Ainsi, les quatre frères Réda, Abdelkader-Karim, Tarek-Noah et la sœur Souad-Nour -en fuite à l’étranger-, ainsi que le gérant du groupe familial KouGC, le dénommé Keddour Ben Tahar, seront fixés sur le jugement du tribunal qui, faut-il le rappeler, a ouvert le procès mercredi dernier et s’est poursuivi jusqu’à hier, lundi. Durant l’audience de samedi, le parquet de Sidi-M’hamed a rendu son réquisitoire à l’encontre de Réda, Tarek-Noah, Abdelkader-Karim et Souad-Nour, ainsi que Keddour Ben Tahar, qui risquent respectivement des peines d’emprisonnement ferme allant de 10 à 20 ans, assorties d’amendes de l’ordre de 8 millions de dinars. Dimanche, invité par la présidente de l’audience à s’exprimer au sujet des lourdes accusations qui pèsent sur eux, les trois frères Kouninef ainsi que le gérant du groupe KouGC ont tous plaidé « l’innocence », sinon « victimes ». En conséquence, ils ont demandé à ce qu’ils soient « jugés dans le respect de la loi » quoiqu’ils disent avoir « la pleine confiance  en la justice de l’Algérie ».
Au titre de la plaidoirie des avocats de la partie civile, qui représente le Trésor public, celle-ci avance qu’à travers les filiales du groupe familial installées à Alger et à Oran, les pertes pour la caisse de l’État sont estimées « à plus de 270 milliards de dinars », dont « 186 milliards de DA » sont dus notamment, selon la partie civile, aux crédits bancaires octroyés à ce groupe et lesquels sont « injustifiés ». Pas que, puisque 75 autres milliards de dinars, comme « indus privilèges obtenus par le même groupe », sont comptabilisés sur le chapitre des pertes du Trésor.
F. G.

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