A l’approche de l’assemblée générale élective de la FAF, qui devrait se tenir dans les tout prochains mois, l’ex-président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, qui n’est pas en odeur de sainteté avec l’actuelle direction de la première instance footballistique nationale à sa tête Kheireddine Zetchi, est revenu à la charge pour faire certaines révélations concernant les dernières élections de ladite instance en avril 2017.
«à l’époque, et après que j’ai été informé de la décision de l’ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui est un ami de longue date, de ne pas briguer un nouveau mandat, j’ai songé à postuler à sa succession. Mais El Hadi Ould Ali, qui présidait les destinées du Ministère de la jeunesse et des sports m’avait contacté au téléphone pour me mettre en garde contre toute action de ma part visant à présenter ma candidature. Il m’a clairement signifié que les dés étaient jetés et qu’il n’y allait avoir qu’un seul candidat. Cela dit, je voulais en savoir plus, mais en vain, car il s’est contenté de me lancer qu’il n y a pas lieu de se faire des ambitions dans ce registre, car tout était tranché», a confié Kerbadj, invité d’une émission sportive d’une chaîne de télévision privée.
A propos de la prochaine assemblée élective de la FAF, et s’il était intéressé par la course à la succession de Zetchi, l’ancien boss du CRB a préféré faire prolonger le suspense.
«Je ne peux pas me prononcer maintenant sur le sujet. Sachez néanmoins que je suis un commis d’Etat, et qu’avant toute décision de ma part de présenter ma candidature pour briguer la présidence de la FAF, je dois d’abord consulter ma hiérarchie, car sans son aval, je ne pourrais pas participer aux élections. Une chose est sûre néanmoins : si on venait à me demander de choisir entre mon poste actuel et la présidence de la FAF, j’opterais pour la première option», a-t-il poursuivi.
Il y a lieu de souligner, au passage, que l’actuel président de l’instance fédéral entretient toujours le suspense au sujet de sa candidature pour un deuxième mandat. En revanche, il a déjà annoncé sa candidature aux élections du bureau exécutif de la FIFA, laquelle candidature vient d’être appuyée par le Ministère de la jeunesse et des sports.
Hakim S.