Après avoir marqué une légère baisse les mois derniers, le prix des viandes blanches particulièrement du poulet repart à la hausse.
C’est à prés de 500 dinars le kilogramme qu’est vendu ce produit dans la plupart des boucheries. Force est de constater que toutes les mesures prises par les autorités afin de stabiliser les prix de la volaille ont été sans résultats. Preuve en est qu’aujourd’hui le prix du poulet se rapproche de celui de la viande rouge et devient presque inaccessible pour les bourses moyennes. Alors que le pouvoir d’achat des algériens est mis à rude épreuve depuis des mois, celui-ci devra faire face à d’autres difficultés à l’approche notamment de la rentrée scolaire. En plus de la cherté des affaires scolaires, le budget des familles algériennes sera encore plus épuisé par le fait de l’inflation qui continue de toucher les produits alimentaire de large consommation, dont le poulet qui représente la seule source de protéine puisque le poisson et les viandes rouges ne font presque pas partie du menu de la majorité des Algériens. Alors que les prix avaient pour habitude d’augmenter à l’arrivée des fêtes religieuses et autres occasions, pour cette année, la flambée reste pratiquement permanente et inexpliquée. Une situation dénoncée par le président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur, Mustapha Zebdi, qui a pointé du doigt l’absence de contrôle au niveau des marchés. Il a souligné que le prix du poulet a atteint dans certains endroits 500 DA le kg, précisant qu’à Adrar, le kilo de poulet s’affiche à 470 DA. De son côté, le président de la Fédération algérienne des consommateurs, Zaki Hariz, considère que la hausse des prix de la viande blanche est le résultat de l’échec de l’Office national interprofessionnel des légumes et des viandes (ONILEV) qui n’a pas su mettre au point un processus d’approvisionnement efficace. De plus, la même source souligne que l’Algérie n’a pas sa propre race de poulet. D’après lui, le pays consomme que des races « étrangères ».
Ania Nch
