Mis en veilleuse par ses parrains le temps qu’il soit actionné à nouveau contre son propre pays, Karim Tabbou, figure autoproclamée du Hirak que ce même Hirak a fini par en démasquer les desseins sournois, sort de sa torpeur. Dans une lettre adressée au Secrétaire général de l’ONU où il fait montre d’une attitude servile et un complexe de dominé sans pareils, il invite toute honte bue Antonio Gueterres à intervenir en Algérie. Rien que ça ! Il est de notoriété publique que l’auteur a toujours joué sur la fibre des hirakistes pour cacher ses véritables desseins, jusqu’à ce que sa vraie nature le trahisse et fait découvrir un homme au service de l’agenda du chaos. En lisant d’emblée cette diatribe dirigée contre l’État algérien et publiée samedi soir sur sa page facebook, on finirait par déduire que ce personnage est atteint par la folie des grandeurs. Il a dressé un tableau noir de la situation des droits de l’homme à tel titre qu’on se croirait dans un pays sous colonisation. Jamais de mémoire d’un homme politique- qui a le devoir moral et éthique d’être aux côtés de son pays d’autant plus que le bouleversement géostratégique dans la région ne doit permettre une quelconque brèche pour l’ingérence dans des affaires internes- n’a atteint l’attitude obséquieuse de Tabbou. En prétendant défendre « la cause des détenus politiques et d’opinion », dont il exhorte le SG de l’ONU à « à agir par toutes les voies diplomatiques possibles pour que cessent ces violations et pour mettre un terme à ces violences », ce va-t-en-guerre s’est rendu coupable d’un acte de trahison vis-à-vis de son pays. Tabbou, dans son écrit malsain et indigne de toute figure politique qui se respecte, et à vrai dire, vise à relancer les thèses de l’internationale islamiste qui, dans les années 90, a mis le pays à sac dans le but ultime d’accéder au pouvoir par l’insurrection armée. Ce que ne doit pas ignorer ce personnage, car l’Algérie a été arrachée des griffes du terrorisme au prix de sacrifices suprêmes du peuple algérien et des services de sécurité. Après avoir cru bon de s’ériger en « Mandela » algérien pour « libérer l’Afrique de la tyrannie », Tabbou, n’a pas trouvé mieux que d’étaler dans sa tribune « L’exemple de l’Algérie » qui est selon lui « édifiant » en matière de « dégradation des droits de l’homme et de la situation socioéconomique. Si non comment expliquer qu’il pense à « L’absence de recours internes, la persistance de la violence à l’égard de toutes les forces du changement et le verrouillage politico-médiatique » oblige l’auteur « à nous tourner vers les organisations et les ONG internationales afin de démasquer le pouvoir et ses pratiques », appelant de surcroît à « interpeller par-là même la conscience de la communauté internationale sur les violations massives et sauvages des droits de l’homme dans notre pays. » En fin de compte, Tabbou n’a rien à envier à l’ambassadeur marocain Omar Hilal lorsqu’il avait appelé à l’ONU à intervenir « pour mettre fin à la colonisation de la Kabylie » dont il défend une imaginable autodétermination. Le message de Tabbou devra donc être reçu 5/5 par l’ennemi algérien de l’Ouest.
Farouk Bellili
