Après plusieurs mois de répit, le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) prévoit de réinvestir la rue, en organisant « une imposante manifestation pacifique nationale cette semaine au niveau de la capitale ».
Mettant leurs menaces à exécution, le Camra a décidé de durcir son mouvement de contestation, après l’échec des négociations avec la tutelle. La première action de durcissement concerne l’appel à manifester, encore une fois à Alger, et ce, malgré l’interdiction des manifestations dans la capitale. « L’ensemble des résidents en science médicale ont décidé d’organiser une imposante manifestation pacifique nationale à Alger cette semaine », écrit le Collectif sur un communiqué de presse, qui précise, en outre que « l’heure est au rassemblement et à la mobilisation massive afin de montrer à nouveau notre engagement sans faille et notre détermination à obtenir nos droits légitimes et pour la satisfaction de nos revendications ».
Tout en précisant que le mouvement remonte à plus de cinq mois, les résidents affirment qu’ils n’écartent pas le recours à « l’arrêt de toute activité hospitalière », affirmant que c’est « la direction que prendra inévitablement le mouvement si aucune réponse concrète ne leur est toujours par apportée ».
Néanmoins, contactés par nos soins, les représentants du Camra ont refusé de communiqué d’amples détails au sujet de la manifestation. Il faut dire que les marches au niveau de la capitale créent un climat de tension, surtout que les forces de l’ordre procèdent, souvent, à des interventions musclées pour avorter tout rassemblement dans la ville.
L. B.
