Le Royaume chérifien, qui bafoue allègrement les droits de l’Homme aussi bien à l’encontre de ses propres citoyens marocains qu’au Sahara occidental, qu’il occupe illégalement, ou il torture et emprisonne les Sahraouis, a lamentablement échoué à rejoindre le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies (CDH).
Le Maroc a en effet récolté une seule voix, la sienne, faut-il le noter, sur les 190 exprimées, selon les résultats de l’élection des membres de la CDH, tenue à Genève.
Le Maroc qui figurait sur la liste des pays africains (groupe A) aux côtés de la Côte d’Ivoire, Sénégal, Malawi et le Gabon qui se sont disputés 4 sièges, vient ainsi d’essuyer une défaite spectaculaire au CDH. L’Assemblée générale a élu mardi 15 nouveaux membres: la Côte d’Ivoire, le Malawi, le Sénégal, le Gabon, la Chine, le Népal, l’Ouzbékistan, le Pakistan, la Russie, l’Ukraine, la Bolivie, Cuba, la France et le Royaume Uni. Le décompte final a fait ressortir 139 voix pour la Chine, alors que le Pakistan et l’Ouzbékistan ont été élus avec 169 voix et le Népal avec 150 votes. Le Sénégal a quant à lui recueilli 188 voix et la Côte d’Ivoire 182. La Russie et Cuba font partie des 11 pays élus sans opposition. Les 193 membres de l’ONU ont pu voter dans toutes les régions.
Le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, qui siège à Genève, est composé au total de 47 Etats membres, élus directement et individuellement au scrutin secret à la majorité des membres de l’Assemblée générale.
La composition du Conseil respecte le principe d’une répartition géographique équitable, les sièges étant répartis entre les groupes régionaux : Groupe des Etats d’Afrique (13 membres), Groupe des Etats d’Asie-Pacifique (13), Groupe des Etats d’Europe orientale (6), Groupe des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (8), Groupe des Etats d’Europe occidentale et autres États (7).
Chaque siège est assorti d’un mandat de trois ans, et aucun membre n’est autorisé à occuper un siège pour plus de deux mandats d’affilée.
Le Conseil des droits de l’homme a la responsabilité de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme autour du globe. Il est en mesure d’examiner toutes les questions et situations en lien avec les droits de l’homme qui nécessitent son attention.
M. B.